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 Don't play with my nerves w/Lyra

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Myron Wagtail
6ème année
Myron Wagtail

Date d'inscription : 29/11/2018
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Activités : Bête noire de la sous-directrice de l'école, fauteur de troubles, aimant à conneries, et protecteur excessif de la belle chanteuse des Pégasus.
MessageSujet: Don't play with my nerves w/Lyra    Don't play with my nerves w/Lyra  EmptyDim 2 Déc - 18:06


myron wagtail + lyra selwyn

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Tight like a rope, try to not reach for memories. Lover, lover, what have we done ? We made our heart leap, then it gave up. Lover, lover, let me in. You came in the door like thunder, then hit the floor like thunder. Laying me down you wonder. You came towards like thunder.
Samedi matin. Le dortoir des garçons rouges et ors se vidaient petit à petit tandis que les heures défilaient. La plupart voulaient se rendre à la bibliothèque histoire de travailler et de se débarrasser de leurs devoirs pour profiter un maximum du week-end. Evidemment ce n’était pas le cas de Myron. Ses amis avaient bien essayé de le faire sortir de son lit à plusieurs reprises, mais rien n’y faisait, le jeune homme ne voulait pas quitter son nid douillet. Il faut dire qu’il avait du sommeil à rattraper. Cette semaine avait été affreusement longue et chargé en devoirs. Alors ce matin, pas question de s’y remettre déjà. Finalement après quelques heures, il ouvrit les yeux. Pas un chat dans ce dortoir, pas un bruit. Tout le monde était déjà parti. En même temps, ce n’était franchement pas étonnant, car un petit coup d’œil sur l’horloge et il comprit qu’il était déjà treize heures. Oups, il avait peut-être un peu exagéré. Toujours pas d’humeur à faire ses devoirs, le garçon avait bien l’intention de se promener dans Poudlard et de continuer dans sa procrastination. Ainsi, quand il eut prit sa douche et fut habillé, il quitta à son tour la salle commune des Gryffondor. Il aurait bien voulu retrouver ses potes mais il craignait bien qu’ils aient décidés de bucher. Et comme il n’avait pas envie qu’on le force à travailler, il n’allait pas se rendre à la bibliothèque. Au détour d’un couloir, il tomba sur Tibus, un poufsouffle de septième année. Celui-ci vint immédiatement le voir pour lui parler de la prochaine fête qu’il voulait organiser. Samedi prochain dans une salle de classe vide dans un couloir un peu abandonné de l’école. Ce type était fou, et prenait réellement de grands risques à faire des fêtes aussi souvent. Mais Myron ne raterait sans doute pas ça. Après tout, tout comme Tibus, il avait un certain dédain pour le règlement, au plus grand damne de sa directrice de maison.

Le jeune homme continua donc son chemin. Il faisait plutôt beau dehors, alors il pensait en profiter pour aller se promener puis se poser près du lac. Autant en profiter avant que l’hiver ne vienne et que la neige recouvre les extérieurs de l’école. Bien parti pour y aller, il descendit, et passa par un couloir du premier étage. Bien parti pour continuer, quelque chose l’arrêta cependant net. Non loin d’où il se trouvait se tenait Lyra. Elle n’était pas seule. Non, elle était visiblement en pleine et grande conversation avec un type de sa maison : Felix Rosier. Un garçon qu’il ne pouvait clairement pas voir en peinture. Pourquoi donc était-elle en train de lui parler ? Etait-elle obligée de faire des grands sourires comme ça ? Myron était d’un naturel jaloux, et évidemment ce qu’il voyait ne lui plaisait pas du tout. Il aurait pu continuer son chemin et ignorer cette situation qu’il prenait comme une convocation. Mais dans un même temps, monsieur ne pouvait pas non plus se contrôler. Au lieu de continuer son chemin et de prendre la direction des escaliers, Myron se dirigea droit vers les deux verts et argents. Pas un mot, pas un regard pour le préfet des serpentards. Il attrapa le bras de la jeune femme, et le tira pour qu’elle vienne avec lui. L’instant d’après, ils étaient au détour d’un couloir. Pour le gryffondor, il n’était pas bien dur de « kidnapper » la demoiselle. Après tout, sans être l’un des plus sportifs du poudlard, il avait quand même nettement plus de force que la jeune femme.

– Ca va, tu t’amuses bien à draguer n’importe quel mec dans un couloir bondé ?

*Mauvaise foi quand tu nous tiens.*

Lya n’était surement pas en train de le draguer. Et le couloir dans lequel ils étaient en train de discuter quelques minutes plus tôt était loin d’être bondé. Myron avait un peu le don d’exagéré lorsqu’il laissait sa jalousie le contrôler. Pour le coup, elle l’avait bien soulé avec son petit jeu.

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Lyra Selwyn
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Lyra Selwyn

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MessageSujet: Re: Don't play with my nerves w/Lyra    Don't play with my nerves w/Lyra  EmptyLun 3 Déc - 11:29

J'avais toujours adoré le week-end à Poudlard. C'était le moment où l'on pouvait sortir à Pré-au-Lard, se prélasser au bord du Lac et où tous les Pegasus étaient disponibles pour répéter. C'était d'ailleurs ce que nous avions fait ce matin. La séance c'était bien passée et nous en étions ressortis contents avec une toute nouvelle chanson originale. Flynn et Olivia s'étaient chargés de la mélodie tandis qu'avec Ulli, nous avions peaufinés les paroles. J'étais plutôt satisfaite du résultat et j'avais hâte qu'on puisse la faire découvrir au public lors de notre prochain passage au Trois Balais.

J'avais ensuite retrouvé Adrienne à table et nous avions refait le monde, comme à notre habitude. J'aurais bien aimé passé l'après-midi avec elle mais, Madame étant studieuse, elle avait un parchemin à rédiger sur je ne sais plus quoi et avait donc du décliner. Elle avait bien proposé que je l'accompagne à la Bibliothèque mais la simple mention de ce lieu me fallait des frissons désagréables. Je détestais plus que tout étudier.

« Lyra ! Tu as une seconde ? »

En plein milieu du couloir, je me figeais avant de me retourner vers la voix aristocratique qui venait de m'interpeller. Sans même voir son visage, je savais qu'il s'agissait de Felix. Je le connaissais suffisamment pour reconnaître sa voix. Il avait essuyé bon nombre de mes larmes, qu'elles soient dues à mes camarades de maison ou à un certain Gryffondor. Nous étions loin d'être d'accord sur tout mais il n'en restait pas moins mon ami.

« Bien sûr ! Il y a un soucis ? »

C'était rare qu'il vienne me trouver comme ça. En général, on se retrouvait plutôt à table ou dans la salle commune. Ou encore il venait me parler quand j'étais en compagnie de Myron juste pour l'énerver. L'animosité entre les deux jeunes gens avait toujours été palpable et parfaitement ridicule si on me demandait mon avis.

« Non pas vraiment. Je voulais juste te prévenir que mes parents ont prévu d'inviter les tiens à dîner aux prochaines vacances. Ils m'ont chargé de te passer le message. »

Il avait grimacé en prononçant le mot dîner. Nous savions tous les deux qu'avec ses parents, cela voulait dire repas formel et fort peu d'amusement. J'échangeais donc un regard complice pour compenser notre sentence commune.

« Message bien reçu. J'y ser- »

Je n'eus jamais l'occasion de terminer ma phrase que déjà un bras puissant me kidnappait sous le regard impuissant et vaguement courroucé de Félix. A la façon dont ma peau me picotait, je savais sans même relever les yeux qui était l'homme de Cro-Magnon qui me traînait à travers le couloir. Une chance pour lui, sinon je lui aurais déjà jeté un sort pour lui apprendre comment traiter une dame. C'était quoi son problème à la fin ? Le côté mâle dominant mal léché, c'était beaucoup plus attrayant dans les romans sentimentaux que dans la vraie vie.

Myron fini enfin par cesser sa course folle et la phrase qu'il me jeta en plein visage me fit immédiatement grimper dans les tours. Il n'avait quand même pas dit ça si ? Si ? J'étais folle de rage et détachait donc mon bras de sa poigne avec violence.

« Tu te fiches de moi ? »

Je secouais la tête, profondément désabusée. Je n'en croyais pas mes oreilles. Il avait quand même du culot de me sortir ça alors que je n'avais jamais ne serait ce que regardé quelqu'un d'autre que lui. Surréaliste. C'était tout simplement surréaliste.

« Mais draguer qui ? Félix ? Non mais franchement. Combien de fois je vais devoir te dire que c'est un ami. Juste un ami.  »

J'avais l'impression de passer mon temps à avoir cette discussion avec lui. Si par moment sa jalousie maladive était rassurante – Myron n'évoquait jamais ses sentiments alors au moins comme ça, je pouvais voir qu'il en avait – à d'autre comme maintenant, c'était tout simplement étouffant.

« La prochaine étape c'est quoi ? Me dire à qui j'ai le droit ou non de parler ?Je suis sensée rester dans mon coin et ne parler à personne en attendant le moment où tu daigneras venir me voir? Non mais vas y Myron, éclaire moi, ça m'intéresse !»

J'avais les yeux brillants d'énervement, les poings serré et le menton levé, prête pour une énième joute avec le crétin qui faisait battre mon cœur jusqu'à l'épuisement.
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Myron Wagtail
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MessageSujet: Re: Don't play with my nerves w/Lyra    Don't play with my nerves w/Lyra  EmptyLun 3 Déc - 19:23

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La voir avec ce garçon le faisait sortir de ses gonds à chaque fois. Félix Rosier. Un prénom de sang-pur, une tête qui ne lui revenait pas, et une sorte de jeu de provocation entre eux. S’il y avait bien quelqu’un qu’il n’aimait pas voir trop près de Lyra, c’était bien le préfet des Serpentard. Quoi que dans sa liste, il aurait aussi pu y ajouter Cab. Un serpentard, coureur de jupons pathétique. Le courant ne passait clairement pas entre les deux surtout depuis qu’il s’était amusé à venir le railler en public. Et puis pareil, ce garçon était aussi dans la même maison que Lyra, donc bon il avait tout le loisir d’essayer de lui parler et de se rapprocher d’elle dans son dos. Mais revenons au préfet. Le voir tout sourire avec sa serpentard, ce n’était juste pas possible. Alors Myron s’était interposé, avait pris la demoiselle, sans laisser le temps à son interlocuteur de réagir. Tout s’était passé tellement vite qu’aucun des deux n’avaient du comprendre ce qui se passait. Du moins sur l’instant. Contrôler sa jalousie et sa possessivité ? Il y avait déjà pensé. C’était d’ailleurs l’une des choses sur laquelle Joséphine lui avait touché quelques mots le week-end dernier. Il lui avait promis qu’il allait faire un effort. Mais visiblement, même cela, il n’en était pas capable. Cette folle course se stoppa finalement. Après tout, il n’allait tout de même pas la trainer à l’autre bout de l’école pour être sûr qu’elle ne retourne pas parler au grand idiot. Lyra n’était pas contente. Normal, il pouvait comprendre, il ne le serait surement pas aussi si elle lui avait fait la même chose. Elle récupéra son bras de manière assez violente avant de lui demander s’il se fichait d’elle. Mmh que pouvait-il donc bien répondre à cela. Vu sa tête, elle n’avait clairement pas envie de laisser passer cet incident. Pouvait-elle le comprendre aussi ? Ils étaient aussi butés l’un que l’autre, alors ce n’était jamais facile de s’expliquer calmement. Ajouté à cela, Myron n’était pas franchement le genre de garçon à réellement dévoiler ses sentiments. Il ne parlait pas réellement de ce qu’il avait sur le cœur. D’une manière ou d’une autre, il pensait peut-être que Lyra savait déjà ce qu’il ressentait pour elle, et que de ce fait, cela n’avait pas besoin d’être dit. Et puis sa réaction d’aujourd’hui prouvait également qu’il était attaché à elle, non ? Myron lui balança donc ce qu’il avait sur le cœur d’une manière assez provocante, rempli de reproches et d’accusation (sans fondements ou presque). Qu’avait-elle donc à draguer des mecs en plein milieu de l’école, hein ? Pour elle, il était fou. Félix n’était qu’un ami apparemment. Et elle semblait même lasser de devoir lui répéter à longueur de journée.

– Mais t’es sérieuse ? Tu crois vraiment que le type vient incessamment te parler parce qu’il veut juste être ton ami ? Me dis pas ça à moi, ça se voit comme un dragon dans la grande salle qu'il veut quelque chose avec toi, Lyra.

Dit-il en essayant de rester le plus calme possible. Bon il ne l’était pas vraiment au final. Comment la serpentard pouvait-elle être aussi naïve face à cette situation. Pour Myron, il n’y avait absolument pas de doute. Félix la voulait. Ce n’était pas pour rien qu’il ne voulait pas voir le deux trop proche. Après tout, qui sait ce qui pourrait se passer s’il a le dos tourné ? Cette discussion n’allait surement pas bien se passer. Il le sentait, ils étaient partis pour une énième dispute en plein milieu d’un couloir désert. Au moins, cette fois-ci, ils n’avaient pas de public pour écouter. Lyra ne pouvait clairement pas cacher son énervement contre le Gryffondor, il le voyait dans ses yeux, dans son regard, dans l’expression de son visage. Elle avait même les poings serrés. Il avait surement poussé le bouchon un peu trop loin … comme d’habitude … mais maintenant il était bien trop tard pour faire un pas en arrière. Surtout qu’il pensait réellement avoir raison pour ce qui était du cas de Félix. La demoiselle commença à lui poser des questions. Qu’allait donc être la prochaine étape ? Visiblement, maintenant elle voulait savoir s’il avait l’intention de contrôler sa vie en décidant des personnes avec qui elle avait le droit de parler ou non. Etait-elle censé rester seule en attendant qu’il lui accorde un peu de temps pour aller la voir ? Oups. Pour le coup, il se sentait un peu coincé. Ce n’était pas vraiment ce qu’il avait voulu dire. Il ne voulait pas qu’elle s’enferme dans une solitude sans personne. Surtout que lui trainait beaucoup avec ses potes, donc bon.

– Ca n’a rien à voir, tu mélanges tout. Il y a une différence entre parler à tes amis et alimenter le désir d’un type pour toi en continuant à le voir régulièrement. Tu veux quoi alors ? La prochaine fois, je te laisse te faire draguer sans rien dire ?

Légèrement de mauvaise foi. Légèrement contradictoire avec ses premières paroles. Légèrement en train de retourner la situation pour rejeter la faute sur Lyra. Ah quand on a pas de réelle défense pour expliquer ses actes, on essaie de s’en sortir comme on peut.


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Lyra Selwyn
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MessageSujet: Re: Don't play with my nerves w/Lyra    Don't play with my nerves w/Lyra  EmptyLun 10 Déc - 17:50

Myron et sa jalousie maladive me tapaient sur la système. Se rendait-il compte au moins à quel point c'était malpoli de ma part de le laisser me kidnapper et de rester là à me chamailler avec lui alors que j'avais planté un ami dans le couloir ? Oh bien sûr, Félix n'était pas mon ami le plus proche et il arrivait assez souvent qu'il me tape sur le système mais il était toujours là pour prendre ma défense quand les choses s'envenimaient avec les autres Serpentards. Rien ne l'y obligeait. La vie dans les froids cachots Verts et Argents n'était pas si simple. Felix et Régina faisaient partie de mes rares amis là bas. Et ce qui est rare est d'autant plus précieux. C'est pour ça que la réflexion suivante de Myron me fit froncer les sourcils. Felix ? Vouloir quelque chose avec moi ? C'était du grand n'importe quoi. Il n'avait jamais rien laisser entendre qui me permette de le penser. Ou en tout cas je n'avais jamais rien remarqué. Il faut dire qu'en dehors de Myron, je n'avais jamais vraiment cherché à décrypter les paroles ou les attitudes des garçons. Je parlais, riais, souriais de la même façon à tous, filles ou garçons. Mes relations avec les autres, en dehors des sangs purs qui me reprochaient mes amitiés ou des filles un peu trop proches de mon rouge et or, étaient simples et amicales. Il n'y avait que Myron pour me faire sortir de mes gonds en permanence et me pousser dans mes retranchements. Il n'y avait aussi que lui pour embraser mes sens et capter toute mon attention.

« Mais qu'est-ce que tu racontes ? S'il avait eu à tenter quelque chose, il aurait largement eu le temps en sept ans !  Et puis tu devrais me faire un peu plus confiance que ça. »

Ce n'était pas comme si d'autres se gênaient. Bon, pour des raisons évidentes, je n'allais pas partager cette information avec Myron mais au fil de nos diverses ruptures et à chaque fois qu'on me voyait les yeux bouffis dans la salle commune de Serpentard, j'avais droit aux mêmes propositions indécentes de Cab qui voulait me consoler à sa façon. Et c'était Félix qui, en général, le remettait à sa place. Sans doute pour éviter que je le transforme en canari.

Il était évident que mon Gryffondor souhaitait me voir couper les ponts avec mon préfet, pourtant, il était hors de question que je le laisse décider de mes fréquentations. On m'avait bien trop dicté ma conduite quand j'étais enfin pour que je laisse mon plus ou moins petit ami faire de même. Il avait du culot quand même, je ne l'empêchais pas de parler avec Joséphine ou pire, les filles de Gryffondor qui lui tournaient autour que je sache. Je me contentais de leur lancer des regards assassins lorsqu'elles s'approchaient un peu trop. C'est tout. Et voilà qu'il recommençait avec le pseudo désir de Félix pour moi. Rien que l'idée me faisait grimacer. Il ne m'attirait pas, pas comme ça en tout cas.

« Mais il ne me draguait pas du tout ! Il m'informait juste que ses parents veulent inviter les miens à manger pendant les vacances. »

Bon, informer Myron que nos parents se connaissaient n'allait peut être pas vraiment le rassurer mais ce n'était pas comme si je pouvais lui mentir. Je me rendis subitement compte que nous n'avions presque jamais parlé de nos parents respectifs. Je m'en voulais de ne pas avoir parlé de Myron avec eux alors que j'en mourrais d'envie. Enfin... J'avais plus d'une fois évoqué un garçon né moldu de Gryffondor à la maison et, à l'air songeur de ma mère, je me demandais si elle n'avait pas compris. Du côté de mon père, il s'était contenté de grommeler et de se replonger dans un traité d'Astronomie. Évoquer n'importe quel mâle en sa présence se soldait toujours par cette même scène de toute façon. Il n'avait pas fait autant de simagrées quand Lysandra avait ramené son mérou. Pour ce qui était des parents de Myron, j'en savais assez peu à part que son beau-père l'avait adopté. J'aimerai bien les rencontrer un jour. Et aussi lui présenter mes parents – si seulement je pouvais avoir la certitude que mon père ne le soumette pas à un interrogatoire en règle des plus humiliants. Lysandra, elle, ne serait pas de la partie. Il était assez évident qu'elle insulterait Myron et je ne voulais pas de ça.

N'empêche que pour le moment, on n'en était pas là et Myron prêchait tout et son contraire. Il voulait me rendre dingue ? Un coup c'est moi qui draguait, le coup d'après je me faisais draguer. Il me kidnappait puis insinuait qu'il me laisserait me débrouiller la prochaine fois... Est-ce qu'il était bipolaire ?

« Tu n'as vraiment aucune confiance en moi ? Si vraiment il était en train de me draguer, tu t'imagines une seule seconde que je pourrais préférer être avec lui plutôt que toi ? Que je pourrais te tromper ? C'est ça que tu insinues ? Tu me connais vraiment si mal ? »

A présent, mes yeux commençaient à me piquer. Des perles de larmes d'une colère qui cherchait à se matérialiser avec violence. J'avais envie de l'étrangler et de le secouer jusqu'à ce qu'il comprenne qu'il n'y avait que lui, qu'il n'y aurait jamais que lui. A la place, je l'attrapais par le col pour mieux le repousser contre le mur. Sans lui laisser le temps de réagir, je capturais ses lèvres en un baiser aussi furieux que passionné, essayant de lui faire comprendre ce que je n'arrivais pas à exprimer par mes mots. Je l'aimais, lui, je le désirais, lui. Personne d'autre. Jamais.
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La Plume Noire
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MessageSujet: Re: Don't play with my nerves w/Lyra    Don't play with my nerves w/Lyra  EmptyLun 10 Déc - 17:50

Le membre 'Lyra Selwyn' a effectué l'action suivante : Lancer de dés


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Myron Wagtail
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MessageSujet: Re: Don't play with my nerves w/Lyra    Don't play with my nerves w/Lyra  EmptyMer 19 Déc - 0:08

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Myron se rendait compte parfois qu’il pouvait être réellement jaloux et possessif avec Lyra. Ce n’était pas sain, mais dans un sens il ne pouvait pas réellement se contrôler. Il l’avait vu parler avec Félix et il avait juste vrillé. Ce type, ce serpentard, il ne pouvait pas le voir en peinture. Pour lui, il n’était qu’un sang-pur prétentieux qui n’était pas si différent des garçons qui l’avaient malmené quand il était en première année. Alors savoir que Lyra trainait avec ce type le rendait fou. Déjà qu’il ne pouvait pas réellement savoir ce qui se passait dans la salle commune des verts et argents, mais là qu’ils se cherchent en plein milieu d’un couloir où tout le monde pouvait les voir … Exagération puissance mille. Alors il l’avait prit avec lui jusqu’à un couloir, assez loin du serpentard. Il n’avait pas lancé un regard au mec, qui avait du le prendre pour le pire des malpolis. Mais Myron se fichait bien de ce que pouvait penser ce mec de lui. Ils n’étaient pas amis, et ils ne le seraient clairement jamais. Mais Lyra ne semblait pas avoir réellement apprécié cette intrusion. Elle s’était libéré de son emprise assez violemment. Il ne pouvait pas dire grand-chose sur cela. Après tout, si les rôles étaient inversés, comment aurait-il réagit ? S’il était en train de discuter tranquillement avec Joséphine et qu’elle était arrivée en furie, n’aurait-il pas été furieux lui aussi ? Si probablement mais il n’allait sans doute pas le reconnaître maintenant devant elle. Après tout, ce qui était fait est fait maintenant. Et il était encore trop sur les nerfs pour penser rationnellement à propos de toute cette histoire. Myron fit donc ce qu’il savait mieux faire, c’est-à-dire couvrir la demoiselle de reproches sur sa relation avec Félix en lui reprochant très clairement de se faire draguer en plein milieu de l’école devant tout le monde. Chose qui la mit clairement dans une rage folle. Myron leva les yeux au ciel en entendant sa réponse. Comment pouvait-elle penser de la sorte sérieusement ?

– Ca se voit comme un nez au milieu de la figure qu’il te veut, Lyra. Ne sois pas aussi naïve. Je … Je te fais confiance, c’est à lui que je ne fais pas confiance.

Dit-il. Oui il ne pouvait pas lui envoyer en pleine figure qu’il ne lui faisait pas confiance parce que ce n’était réellement pas le cas. Bien sûr qu’il lui faisait confiance. Il savait qu’elle était une fille bien et qu’elle ne sauterait pas dans les bras de n’importe qui. Mais, c’était tout de même dur de ne pas être jaloux. Après tout comment ne pourrait-il pas l’être. Lyra était l’une des plus belles filles de l’école, la plus belle à ses yeux, alors forcément que les yeux des garçons pouvaient trainer sur elle. Peut-être qu’au fond de lui, il avait juste peur qu’elle finisse par se lasser de lui et de leurs constantes disputes, et qu’elle trouve quelqu’un de mieux, de plus simple. Il ne savait pas, il ne pouvait pas l’expliquer. Myron se rendait bien compte qu’il ne pouvait pas contrôler la jeune femme. Il ne pouvait pas lui demander d’arrêter de parler avec Félix. Ce n’était pas son rôle, et ce n’était pas son droit de contrôler les fréquentations de la serpentard, mais il fit comprendre clairement que ça le dérangeait de la voir faire ami-ami avec ce type. Pour lui, il était clair que Félix la voulait, la désirait, et ce n’était pas sain qu’elle continue à lui parler. Pour elle, il ne la draguait absolument pas avant que Myron arrive.

Et elle finit par lui balancer que les parents du garçon voulaient inviter les siens à manger pendant les vacances scolaires. PARDON ? Mais c’était une blague ou quoi ? Donc maintenant Félix et Lyra allaient même se voir pendant les vacances scolaires lorsque tout le monde serait chez ses parents, lorsque lui serait chez les siens ? Cette idée le mettait encore plus sur les nerfs. Déjà qu’il n’aimait pas l’idée qu’elle lui parle ici, mais maintenant ils allaient passer un moment privilégié ensemble loin de Poudlard. En plus il venait juste d’apprendre que leurs parents se connaissaient. Elle ne lui en avait jamais parlé auparavant. Quoi qu’il aurait pu s’en douter, étant donné qu’ils étaient tous les deux sang-purs. Toutes les familles étaient liées à un degré ou à un autre. Myron avait du mal à retenir son agacement, et sa colère. Cette idée le rendait malade pour le coup.

– Alors maintenant vous allez vous voir chez lui pendant les vacances ? Génial c’est de mieux en mieux.

Dit-il d’un ton totalement blasé en passant une main dans ses cheveux. Que pouvait-il faire de toute façon ? Plus il en apprenait, moins ses paroles étaient cohérentes, du moins les accusations contre la jeune femme. Il n’allait pas l’avouer, mais ça lui faisait quand même un pincement au cœur de savoir que Lyra pouvait voir Félix en dehors de l’école sans problèmes. Alors qu’elle ne pouvait pas le voir de la même façon. Mais Lyra était désormais très en colère après ce qu’il lui avait reproché. Elle lui balança une série de question. Il ne savait pas quoi répondre. Mais en même temps, elle ne lui laissa pas le temps, puisqu’elle attrapa son col pour le pousser contre le mur, avant de lui offrir un baiser passionné. Myron se laissa aller, oubliant un instant sa colère, profitant de ce baiser endiablé avec cette fille à qui il tenait tellement au final. Le baiser prit fin, mais le garçon resta proche de la jeune femme après celui-ci. Il ne voulait pas qu’elle s’éloigne de lui. Et il n’avait plus envie de se battre non plus. Mais, il avait tout de même des choses sur le cœur … lui qui n’était pas doué pour parler de ses sentiments, pour dire ce qu’il ressentait. Et finalement il dit dans un murmure :

– J’aimerais que tu puisses me voir en dehors de l’école, moi aussi …


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Lyra Selwyn
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MessageSujet: Re: Don't play with my nerves w/Lyra    Don't play with my nerves w/Lyra  EmptyMer 19 Déc - 18:35

Drôle de façon de me faire confiance que de m'arracher manu militari à une discussion avec quelqu'un qui ne lui plaisait pas. Je savais bien que pour ue obscure raison, Myron détestait Felix. Je ne comptais pas l'obliger à l'apprécier mais devait-il vraiment se comporter comme ça dès que je passait un peu de temps avec lui ? Son histoire comme quoi Félix 'me voulait' - non mais j'étais quoi, un meuble ? - me laissait perplexe. Ce n'est pas comme s'il avait tenté le moindre rapprochement avec moi. Il se contentait d'être là, présent, à remettre nos camarades en place quand ils allaient trop loin et à essuyer les larmes que mon jaloux de Gryffondor ne manquait jamais une occasion de me faire couler. Je ne voyais décidément pas ce qu'il pouvait bien avoir à reprocher à notre amitié et il était hors de question que je le laisse y mettre un terme. Naïve ou pas.

Moi aussi, j'étais jalouse des filles qui le regardaient avec un peu trop d'insistance. Moi aussi, j'aurais parfois aimé l'arracher aux griffes de certaines d'entre elles qui le regardait comme la huitième merveille du monde. J'étais bien consciente que l'éternel flou autour de notre relation leur laissait entrevoir la possibilité qu'il me laisse derrière lui pour toujours. Merlin, j'étais en permanence terrorisée à cette idée. J'étais même persuadée que la seule chose qui retenait les épouvantard de prendre la forme d'un Myron avec un autre fille, c'était qu'au fond de moi, j'avais une foi inébranlable dans le fait que nous étions faits l'un pour l'autre. J'étais tout bonnement incapable de m'imaginer avec qui que ce soit d'autre. Je l'avais dans la peau de façon totalement définitive.

Comme j'aurais du m'en douter, je pu voir la colère s'installer dans les yeux de mon rouge et or à l'évocation de l'invitation de Félix. J'aurais sans doute mieux fait de me taire mais je ne pouvais pas non plus justifier autrement notre petite discussion dans le couloir. Mes parents étaient souvent invités chez d'autres familles de sang pur. Ils s'étaient isolés dans ma petite enfance à cause de ma santé mais quand Oncle Horace avait développé une potion pour m'aider à aller mieux, ils avaient pu reprendre leurs mondanités. J'y assistais peu en général car je détestais ça. Je devais assister aux repas de famille Selwyn obligatoires et à quelques réceptions par ci par là mais en général, c'était plutôt Lysandra qui aimait parader. Pourtant, quand c'était les parents de Félix qui recevaient et étant donné mon amitié avec leur fils, il aurait tout de même été malvenu de refuser. Et puis il était de bonne compagnie quand il s'en donnait la peine.

Ca m'énervait de devoir me justifier pour tout. Que Myron ne comprenne pas que pour moi, il n'y avait que lui et que je ne regardais même pas les autres. C'était lui que je cherchais du regard toute la journée, avec lui que je me chamaillais, lui dont je rêvais, lui qui me faisait vibrer. Si mes paroles n'étaient que du vent, il ne me restait plus que l'action. C'est pour ça que je l'avais fait taire d'un baiser bien plus empressé que ce à quoi je l'avais habitué. Nous avions tant à prouver, l'un comme l'autre et j'étais fatiguée de nos éternelles disputes. Sentir Myron se détendre un peu contre moi et répondre à mon baiser m'avait rassuré. Alors que ce dernier prenait fin, je restais contre lui, le front posé contre son épaule, profitant de sa chaleur et respirant son odeur. A ma place. J'étais à ma place. Sentant son souffle près de mon oreille, je pu capter son murmure avant de relever la tête, un sourire aimant sur le visage avant de déposer un baiser tendre sur sa joue.

« Ça me plairait aussi. Tu sais que je peux transplaner maintenant ? Il suffit que tu me dises où et quand. »

Je capturais ses mains dans les miennes, notre petit interlude passionné ayant étouffé la rancœur que son attitude d'homme des cavernes avait fait naitre chez moi un peu plus tôt. J'étais sans doute une faible femme mais j'étais totalement ensorcelée par ce jeune homme dont les baisers et la chaleur me désamorçaient aussi vite que son attitude et son sourire insolent pouvaient me faire partir en vrille.

« Maintenant que tu es là, je te capture pour l'après midi. Et si on allait au lac ? »

Ce serait bien que pour une fois, on puisse passer une après midi qui ne se terminerait pas avec l'un d'entre nous s'en allant en furie. Étant donné que nous avions commencé par une dispute, peut être qu'on pourrait finir sur une note plus agréable pour changer.
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Myron Wagtail
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MessageSujet: Re: Don't play with my nerves w/Lyra    Don't play with my nerves w/Lyra  EmptySam 22 Déc - 6:09

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Il faut dire que la relation qu’entretenaient les adolescents n’avait jamais été simple. Depuis qu’ils se fréquentaient, rien n’était toujours totalement sûr ou totalement officiel. Un jour, ils étaient ensemble, et celui d’après, ils ne l’étaient plus. Si la plupart des élèves de l’école avaient du mal à les suivre, eux aussi avaient quelques difficultés à comprendre entièrement leur relation. Lyra avait été l’une des premières filles qui avait réellement intéressé le Gryffondor. Peut-être son caractère, sa beauté ou cette manie d’être toujours en désaccord avec lui … mais elle avait quelque chose de plus que les autres dans ses yeux. Après tout, ce n’était pas sans aucunes raisons que deux ans plus tard, il était toujours là, toujours autour d’elle, malgré les tensions, et les disputes. Il ne pouvait pas le nier, elle était une fille fantastique quand on apprenait réellement à la connaître. Et elle était l’un des piliers du garçon, ici à Poudlard. Alors pourquoi tout était toujours compliqué entre eux ? La jalousie et la possessivité de Myron n’aidait pas clairement. Oui il était possessif, et il n’avait pas réellement envie qu’un autre garçon s’approche de la jeune femme. Cette idée l’horripilait. Peut-être exagérait-il un petit peu. Mais comment ne pourrait-il pas ? Après tout, ils ne s’étaient jamais déclarés officiellement en couple, cela n’était pas forcément très rassurant. Ne pas être officiellement ensemble laissait la porte ouverte aux autres garçons de l’école. Même s’il ne l’avouerait sans doute jamais, il y avait bien une raison derrière tout cela : derrière cette jalousie, cette possessivité, et cette envie de laisser trainer une possible officialisation. C’était une peur irrationnel, celle de l’abandon. Parce que Lyra pouvait partir à tout moment. Parce qu’elle pouvait le laisser si elle voulait, continuer sa vie sans lui, sans se retourner. Parce qu’après tout qu’est-ce qui l’en empêcherait ? Et puis ce ne serait pas la première personne à le faire … Il parait que les relations parentales pendant l’enfance influence souvent les enfants sur leur relation amicale, sociale, et amoureuse. Si Myron n’avait jamais consciemment fait le rapprochement, il y avait sans doute un peu de ça dans cette situation. Son père était parti quand il était petit. Il n’était jamais revenu, ne s’était jamais retourné, et n’avait jamais cherché à entrer en contact avec son fils. Sa mère avait retrouvé quelqu’un et cet homme l’avait adopté, devenant la figure paternelle dont il avait cruellement besoin. Mais peut-être qu’au fond de lui, Myron avait toujours cette pensée pour cet homme qui était parti. Et il reflétait cela sur la demoiselle. S’il se donnait entièrement à elle, n’allait-elle pas finir par partir elle aussi ? Cela expliquait peut-être le fait qu’il soit compliqué pour lui d’exposer ses sentiments à la jeune femme. Jamais il ne lui avait dit qu’il l’aimait ou qu’il voulait réellement et complètement être avec elle … Et ce blocage venait peut-être de là.

En attendant aujourd’hui, il avait tout de même réussi à la mettre une nouvelle fois en colère à cause de sa jalousie maladive. Après l’avoie enlevé des bras du préfet des serpentard, il avait accumulé les reproches, mais surtout pointé le fait que le garçon était surement intéressé par elle. Chose qu’elle ne voyait pas, ou qu’elle ne comprenait pas. Et puis, il fallait en plus qu’il apprenne que la demoiselle allait maintenant se rendre chez ce type pendant les vacances scolaires ? Il ne manquait plus que ça … Evidemment tout cela le mettait sur les nerfs. Et c’était dur de contrôler cette colère qui brulait en lui. Mais ce feu vint s’éteindre quand la demoiselle l’attrapa pour lui offrir un baiser passionné. Baiser auquel il répondit, dans lequel il se laissa aller, oubliant l’espace d’un instant la raison de leur querelle. Cela n’avait plus vraiment d’importance maintenant. Myron se détendit un peu, et tandis que ce baiser prit fin, il garda la demoiselle dans ses bras, ne voulant pas rompre ce contact. Il voulait continuer de sentir la demoiselle près de lui. Il laissa parler ses émotions pour une fois, il se laissa aller pour dire ce qu’il pensait vraiment. L’idée qu’elle puisse se rendre chez Félix était compliquée à avaler. Parce que lui aussi aimerait qu’elle puisse venir le voir en toute liberté en dehors de l’école. Bien sûr, il savait que tout n’était pas aussi simple. Après tout, elle était de sang-pur et lui né-moldu, ses parents n’approuveraient surement pas qu’elle passe du temps dans le monde moldu pendant les vacances. Mais la demoiselle avait semble-t-il retrouvé le sourire, et elle lui déposa un baiser sur la joue avant de lui répondre.

– Tu viendrais réellement passer quelques jours dans le monde moldu ? Je devrais peut-être demander à ma mère avant, mais ça me plairait beaucoup. Attend toi à beaucoup de question et anecdote gênante si tu rencontres ma famille, en tout cas.

Dit le garçon qui avait lui aussi retrouvé le sourire désormais. Cela faisait du bien de stopper les tensions et les disputes pour être sur une note beaucoup plus légère. Myron n’avait plus réellement envie de se disputer. Après tout, même si Lyra se trouvait avec le préfet des serpentard un peu plus tôt, c’était bien avec lui finalement qu’elle avait envie de passer son après-midi, et c’était tout ce qui lui importait. Elle lui annonça donc qu’elle le capturait pour l’après-midi, et lui demanda si cela lui tentait de se rendre au parc. Pourquoi pas. Après tout, il fallait en profiter tant que le temps n’était pas trop froid dehors. Et cela leur permettrait de pouvoir se détendre tranquillement tous les deux, loin de tout et de tout le monde.

– Tu peux faire ce que tu veux de moi, je suis tout à toi.

Dit-il avec un petit sourire et un clin d’œil. Et avant que les deux étudiants ne bougent de ce couloir vide, il l’attira vers lui encore une fois pour la prendre dans ses bras, et lui offrir un baiser, cette fois-ci beaucoup plus doux, preuve de cette réconciliation.

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Lyra Selwyn
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MessageSujet: Re: Don't play with my nerves w/Lyra    Don't play with my nerves w/Lyra  EmptyMer 2 Jan - 22:56

J'étais si bien dans les bras de Myron. J'avais l'impression que tant qu'il me serrait contre lui rien ne pouvait m'arriver. Je me sentais sereine et beaucoup plus forte. J'en profitais pour respirer son parfum dont j'étais persuadée que je ne pourrais jamais me rassasier. Il était pour moi comme une drogue. Nous avions beau passer notre temps à nous disputer, je finissais toujours par me retrouver là, dans ses bras. Comme si l'univers cherchait à me dire que ma place était là. Uniquement là.

« Évidemment que je viendrai ! Avec plaisir même. Tu sais depuis combien de temps j'attends que tu montres avoir envie de passer plus de temps avec moi ? »

Mon sourire brille à présent de mille feux. Cette proposition m'a mise en joie pour toute la journée et rien ne pourrait ternir ma bonne humeur tandis que je proposais à Myron que nous passions le reste de la journée ensemble. J'espérais vraiment qu'il accepte et quand il le fit en me disant que je pouvais faire ce que je voulais de lui, je ne pus m'empêcher d'arquer un sourcil provocateur.

Ma réponse du néanmoins attendre car ses lèvres capturèrent les miennes en un doux baiser, moins langoureux que celui dont je l'avais gratifié mais tout aussi agréable. La nuée de papillons que j'avais dans le ventre s'envola d'un seul coup et tout un feu d'artifice explosa dans mon cerveau. C'est presque à regret que je détachais mes lèvres de la douceur des siennes, le regard voilé d'un désir contrarié. Nous étions au beau milieu d'un couloir de l'école et je n'avais vraiment pas besoin de grand chose pour me laisser emporter et faire perdre des points à nos maisons.

J'attrapais donc la main de Myron pour mieux l’entraîner à ma suite sans pouvoir m'empêcher de glisser un « Vraiment tout ce que je veux ? » un brin enjôleur. Il nous faut encore traverser plusieurs couloirs et escaliers au détour desquels je profitais de toutes les occasions pour le frôler et me rapprocher de lui comme la niaise amoureuse que j'étais depuis maintenant deux ans. Une fois à l'extérieur, nous continuons à marcher en direction du lac.

« C'est comment le monde moldu dis moi ? Je n'en ai pas vu grand chose à part King Cross tu sais. Et j'étais un vrai désastre en cours d’Étude des Moldus. Je n'ai pas envie de faire mauvaise impression devant ta famille. »

J'affichais une petite moue désabusée, consciente que je ne serais pas du tout dans mon élément. Qu'est-ce qui pourrais bien se passer s'ils ne m'aimaient pas ?

« Mon père est un peu hum... traditionnel. Et un brin étouffant aussi. Il faudra que je le prépare en douceur mais j'aimerai beaucoup te les présenter un jour. »

Je me demandais néanmoins comment on pourrait procéder logistiquement parlant. Myron ne pouvait pas encore transplaner, je ne maîtrisais pas le transplanage d'escorte. Sa cheminée n'était sans doute pas reliée au réseau de poudre de cheminette étant donné qu'il venait d'une famille moldue... Il faudrait donc que mon père procède à un transplanage d'escorte et, honnêtement, j'avais un peu peur qu'il ne décide de le déposer quelque part au fin fond de la campagne anglaise s'il se rendait compte que Myron m'avait déjà vue nue. C'était un problème. Un sacré problème. J'espérais que mon cher et tendre passe très vite son permis. Et qu'il l'obtienne du premier coup.
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MessageSujet: Re: Don't play with my nerves w/Lyra    Don't play with my nerves w/Lyra  EmptyMar 26 Fév - 5:25

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Heureusement pour les deux adolescents, cette petite dispute avait été assez vite mise de côté pour faire part à une ambiance beaucoup plus légère. Heureusement, après tout, Myron n’avait pas réellement envie de passer encore une après-midi à se prendre la tête avec la jeune femme. Après tout, il était toujours mieux de passer un bon moment, non ? Bien sûr, c’était un peu de sa faute que tout ça avait commencé. D’abord en voyant Lyra avec Félix, puis en apprenant qu’elle allait passer un moment de ses vacances avec lui. La jalousie avait pris le dessus. Parce qu’il savait qu’ils n’appartenaient pas au même monde. Il savait qu’il était bien plus simple pour la serpentard de ramener chez elle un type comme Félix, de sang-pur et de bonne famille plutôt qu’un né-moldu. C’était quelque chose qui l’atteignait beaucoup même s’il ne le laissait que peu paraître. Mais en s’ouvrant un peu sur le fait qu’il voulait qu’elle vienne le voir pendant ses vacances leur avait fait du bien à tous les deux. Cela avait permis au Gryffondor de s’ouvrir un peu, et à la serpentard d’être rassuré sur ce que ressentait le jeune homme. Oui car dire ce qu’il avait sur le cœur n’avait jamais été son fort, au plus grand désarroi de Lyra. En voyant l’enthousiaste de cette dernière, Myron avait définitivement retrouvé le sourire. Visiblement, elle attendait depuis un moment qu’il lui montre qu’il avait envie de passer plus de temps avec elle. Surement un problème de communication au fond, car évidemment qu’il avait envie de la voir plus, et pas seulement entre les quatre murs du château.

– Tu pensais vraiment que je n’avais pas envie de passer du temps avec toi ?

Oui c’était plutôt surprenant. Il ne se rendait surement pas compte qu’en dehors de ses crises de jalousie, il ne donnait pas grand-chose à la jeune femme sur l’état réel de ses sentiments pour elle. Mais ce qu’il fallait ressortir de cette conversation était le fait qu’ils allaient surement passer du temps ensemble en dehors de Poudlard. Et ça c’était plutôt cool. Parce qu’ils ne s’étaient jamais vus à l’extérieur. Ils auraient plus de libertés, plus de moments, moins de pressions, et surtout moins de raisons d’être jaloux à causes de leurs camarades et amis respectifs. Lyra attrapa la main du Gryffondor après un baiser passionnel pour l’entrainer avec lui. D’humeur joueur, le jeune homme lui lança qu’elle pouvait faire ce qu’elle voulait de lui. Ils continuèrent leur chemin tranquillement dans les couloirs et escaliers de l’école, s’approchant et se détachant encore et encore.

– Tout ce que tu veux.

Dit-il avec un clin d’œil comme réponse. Les deux adolescents arrivèrent assez vite dans le par cet marchaient maintenant dans la direction du lac. Myron aimait se rendre là-bas. C’était un endroit calme et paisible où ils pouvaient souvent être tranquilles pendant quelques heures. Lyra semblait avoir des questions pleines la tête après la proposition de Myron. Et elle commença donc à le questionner sur le monde moldu, ce qui fit sourire quelque peu le jeune homme. Il était vrai que Lyra était de sang-pur, elle avait donc été éduqué dans un monde purement sorcier et ne connaissait pas grand-chose au monde moldu, au monde de Myron. Ce n’était pas non plus une question que Myron abordait souvent. Les deux n’en avaient pas souvent parlés ensemble non plus. Mais la serpentard voulait changer cela, surtout pour faire bonne impression devant la famille du Gryffondor apparemment. Mais sa question était vague, et il faut dire qu’il ne savait pas réellement par où commencer. Myron afficha un petit sourire en coin en voyant la jeune femme faire la moue.

– Hum… je ne sais même pas quoi te dire en premier. C’est … différent. Oui très différent du monde dans lequel tu as grandis. Ma famille habite dans un petit village, c’est plutôt rural, tranquille mais accueillant. Mais comme c’est petit, c’est encore plus compliqué de se cacher pour faire de la magie.

Commença-t-il par dire. Mais elle voulait surement plus en savoir sur sa famille plutôt que sur son village en réalité.

– Ma famille est plutôt cool. Je pense que mes petites sœurs t’aimeront bien quoi que tu fasses. Elles me tannent depuis un moment pour voir la fille sur la photo. Ma mère peut être assez sur ses gardes parfois, elle est un peu protectrice, possessive, mais bon … c’est à cause de ce qui s’est passé quand j’étais plus jeune. Au fond, c’est un amour, il faut juste savoir l’amadouer.

Myron ne savait plus vraiment s’il avait déjà parlé de l’histoire de son père à Lyra. Peut-être l’avait-il fait sans réellement rentrer dans les détails. Après tout, c’était toujours un sujet plutôt compliqué pour le jeune homme. Le fait que son père les ait abandonné lui et sa mère… C’était quelque chose qui restait ancré en lui, de la colère qu’il n’extériorisait jamais. D’ailleurs avec ses paroles il n’était pas sûr qu’il allait réellement aider pour rassurer la jeune femme. Mais en soit, lui ne se faisait pas réellement de soucis. Il faisait confiance à Lyra, elle se débrouillerait bien. La demoiselle lui parla ensuite de sa famille. Clairement, ce n’était pas franchement rassurant pour lui non plus. Mais Myron se doutait qu’il ne rencontrerait pas la famille de la serpentard de si tôt …

– Il n’aurait pas envie de tuer un sale né-moldu qui ose poser ses mains sur sa pure princesse ?

Dit-il avec un sourire au coin des lèvres, tournant évidemment cela à la rigolade.


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Lyra Selwyn
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MessageSujet: Re: Don't play with my nerves w/Lyra    Don't play with my nerves w/Lyra  EmptyMer 27 Fév - 10:10

Oui, j'avais vraiment cru qu'il ne voulait pas passer plus de temps avec moi. En particulier suite au fiasco de sa non invitation pour le bal de la Victoire. J'avais souvent l'impression qu'il préférait passer du temps avec ses amis plutôt qu'avec moi. Attention, je ne lui demandais pas de les laisser tomber, loin de là. Il avait besoin d'eux tout comme j'avais besoin des miens mis j'aurais voulu qu'on ai plus souvent des petits moments à nous, sans dispute, comme en ce moment. Afin de ne pas me laisser polluer par les remarques de certains de mes camarades de maison qui affirmaient que pour lui, je n'étais qu'une distraction. Une sorte de revanche contre les sangs purs de qui il finirait par se lasser et qu'il abandonnerait sans un regard en arrière. Bien sur, au fond de moi je savais que ce n'était pas son genre mais parfois, mon manque de confiance me poussait à écouter ces petites voix qui se frayaient un chemin jusque dans mon âme.

Parce que, pour moi, Myron n'était pas une passade. Il était le seul garçon à avoir attisé mon intérêt. Le seul garçon que j'ai jamais aimé, le seul que j'ai jamais voulu. Même lors de nos périodes de séparation, même si j'avais parfois voulu le rendre jaloux, jamais je n'avais ressenti ce que je ressentais pour lui pour personne d'autre. Et je n'étais pas sure d'en être capable. En tout cas, la question ne s'était jamais posée.

J'aimais notre proximité, je profitais de chaque instant de notre course folle vers le parc, doigts emmêlés, peau se touchant et se détachant et baisers furtifs. Ces flirts électriques, comme au premier jour. Non, mieux encore, parce que nous avions grandi. C'était moins innocent, plus adulte. Je répétais donc sa phrase avec délice, faisant glisser les syllabes sur ma langue, mon accent gallois se marquant davantage tandis que je me faisais séductrice.

« Tout ce que je veux... »

J'aimais ce Myron taquin et enjôleur. Cette facette et celle du Myron musicien étaient celles que je préféraient. Celles qui me faisaient supporter le Myron soupe au lait et jaloux. Qui me donnaient envie de revenir vers lui, encore et toujours.

La discussion se poursuivit sur le monde moldu que me fascinait autant qu'il m'effrayait. J'avais envie qu'il me fasse découvrir son monde, qu'il me présente à sa famille. Je voulais en savoir plus sur lui. En fait, je voulais tout savoir. Haussant un sourcil, je relevais, taquine :

« Tu leur as montré une photo de moi ? »

J'étais plutôt flattée. De mon côté, je montrais rarement de photo prises à Poudlard à mes parents. Déja, parce que la plupart d'entre elles représentait le groupe en train de chanter ou des photos volées prises par mes amis de Myron et moi en train de nous disputer ou de nous câliner. Mes parents ne savaient pas que je chantais – et cela ne leur plairait pas du tout – et mon père n'avait aucune idée que je 'fréquentais' (pour reprendre ses termes) un garçon.

« J'ai hâte de les rencontrer. Même si je suis terrorisée à l'idée de dire quelque chose qu'il ne faut pas. Ou qu'elles ne m'aiment pas. »

Je ne savais pas bien à quoi il faisait référence par 'ce qu'il s'est passé quand il était jeune'. Cela avait peut être un rapport avec son adoption, je ne savais pas bien. Je préférais ne pas le brusquer en lui posant des question, il s'était déjà beaucoup ouvert aujourd'hui. Le sujet dériva ensuite sur ma propre famille et plus particulièrement mon paternel.

« S'il savait que je ne suis plus si pure à cause de toi, né moldu ou sang pur, ça ne changerait rien à l'affaire, il aurait quand même envie de te tuer. »

Et je ne plaisantais qu'à moitié. Il passerait très certainement un mauvais quart d'heure.

« Il s'y fera. Il a été élevé à l'ancienne façon fierté du sang et toutes ces bêtises mais son mariage avec ma mère lui a quand même ouvert l'esprit. Chez les Slughorn on s'attache plus au talent des gens – et à leurs ambitions on ne va pas se mentir. Il n'y a qu'à voir le petit club qu'avait monté mon Oncle à Poudlard. »

Au fil de notre discussion, nous étions enfin arrivés au lac au bord du quel nous nous asseyions. Afin de profiter au mieux de la proximité de Myron, je m'étais installée entre ses jambes, le dos bien calé contre son torse. Je tournais légèrement la tête de façon à pouvoir déposer un baiser léger sur ses lèvres. J'étais au paradis. Pour un peu, on allait m'entendre ronronner.
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