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 I guess, you were not supposed to hear what I said w/Judith

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Tibus T. Tagel
7ème année
Tibus T. Tagel

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MessageSujet: I guess, you were not supposed to hear what I said w/Judith   I guess, you were not supposed to hear what I said w/Judith EmptyVen 25 Mai - 23:23

Don't kill me, baby

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– Botanique ? Tain’ ça existe encore ?

Tibus avait grave la flemme de sortir ses fesses dehors, surtout que le temps était pourri, qu’il faisait froid et qu’il avait un début de rhume. Et puis le cours de Défense contre les Forces du Mal l’avait trop assommé. Leur professeur leur avait fait un cours entièrement théorique, ce qui avait eu le don de  l’emmerder au plus haut point. Et maintenant il venait d’apprendre qu’il avait cours de Botanique. Sur l’échelle des trucs les plus chiants au monde, la Botanique venait tout juste après « observer un escargot » dans la petite cervelle de Tib’. Mais bon, il n’avait pas le choix. Même s’il était nul dans cette matière et que la meilleure note qu’il avait eu ces derniers temps était un Piètre, il n’aimait pas l’idée de sécher. Ouais parce qu’après il devrait aller en retenue, et il avait la flemme de devoir bosser une heure de plus un soir alors qu’il aurait pu en profiter pour trainer avec Cab, ou pour dragouiller tranquillement ni vu ni connu .

Tib’ remonta la fermeture de son blouson jusqu’au menton avant d’affronter le froid glacial de l’extérieur. Bon glacial était peut-être un peu exagéré. Mais pour le Pouffy, si la température descendait en dessous de dix degrés, c’est comme s’il se trouvait au Pôle Nord. Ouais le gamin avait le sang chaud. Et puis en plus par cette température, les filles ne portaient pas des mini-jupes ras la foune : DEPRIMANT.

*Tu penses vraiment qu’aux filles toi, t’es vraiment un cas.*

Le jeune homme partit en courant vers les serres. Quand il arriva enfin dans sa salle de classe. Il balança son sac sur le sol et s’effondra sur sa chaise au fond de la classe, tout prêt de Cab’. C’était au tour de Tibus de dormir pendant ce cours si on suivait la logique des choses. Surtout que son pote avait passé toute sa matinée à pioncer. Il le secoua un peu pour qu’il bouge son cul, et se montre un tout petit peu attentif. Mais cet abruti de snargalouf atrophié du cerveau semblait motivé pour l’ignorer et n’en faire qu’à sa tête. Qu’est-ce qu’il pouvait être chiant quand il se comportait comme ça. Encore à lui de faire tout le travail pour deux. Il aurait mieux fait de poser son cul près d’une Serdaigle, au moins il n’aurait eu qu’à recopier ses notes sans fournir le moindre effort de concentration.

Mais s’il était allé s’assoir à côté d’une Serdaigle, il n’aurait pas eu la chance d’entendre la conversation de la table juste derrière lui. Les oreilles du petit Tib’ avait entendu le prénom Judith, alors son cerveau s’était immédiatement connecté pour entendre ce qui était en train de se dire. Pour remettre les choses au clair, Judith était son ex-petite-amie. Il était sorti avec la jeune femme lorsqu’il était en cinquième année. Mais la jeune femme avait décidé de le lourder, sous prétexte qu’il matait un peu trop les boobs des autres meufs. Bref, du coup depuis ce temps-là, Tib’ faisait quand même gaffe que personne ne l’approche.

– Elle est mignonne quand même, ça me dérangerait pas de sortir avec elle.
– Tu crois que t’as tes chances ?
– Ouais je pense que ça peut le faire.


Tib’ était choqué d’entendre ces paroles. Alors les mecs avec les hormones en folie, fallait commencer à se détendre. Quelle idée. Depuis le temps que le Pouffy racontait des conneries sur le dos de Juju au mec, ils devraient tous avoir compris qu’il ne fallait pas la toucher quand même.


– Elle a chopé une mst bien degueulasse. Apparemment elle a du pus qui lui coule de son machin itout itout. Je dis ça pour toi frère.

Lui murmura-t-il en se retournant. Au moins une bonne chose de faite. Avec ça, si ce mec voulait encore s’approcher de Judith, c’est qu’il devait vraiment être un grand malade. Mais Tib’ n’était pas complètement stupide. Il vit la grosse Sarah, à l’autre bout de la classe (une meuf en sixième année à Pouffy), et lui envoya une boulette de papier avec des indications gribouillé dessus.

« Suis Judith toute la journée comme son ombre, et viens me voir si t’entend quelqu’un lui balancer ce que j’ai dis sur elle. Et rapporte moi un cookie pour la prochaine heure de cours, je crève de faim. »

Ouais la Grosse Sarah c’était un peu sa bizue personnelle. Elle lui obéissait et en échange Tib’ lui laissait croire qu’elle aurait peut-être un jour une chance de sortir avec lui. Il savait qu’elle pouvait compter sur elle si besoin.

Bref la journée continua. Et Tib’ suiva ses cours bien sagement. A la fin de la journée, il se posa dans l’un des couloirs du château avec Cab. Son pote voulait lui montrer quelque chose qu’il avait trouvé : le journal intime de la grosse Sarah. Il savait pas comment il avait fait pour le dégouter, mais c’était hilarant. Il y avait des déclarations d’amour à Tib’ toutes les deux pages. Les deux mecs se marraient à s’en étouffer. Et la Grosse Sarah arriva, Cab’ cacha le journal derrière son dos. Elle lui annonça qu’elle avait entendu quelqu’un raconter à Judith ce qu’il avait dit.

*Putain le con.*

Elle se cassa. Mais c’est Cab’ qui vit arriver la serpentard avant lui.

– Bonne chance poto, si tu meurs ce soir, je mets une option sur ta collec’ de magazine porno moldu.

Et puis il disparut à son tour. Tib’ était plutôt dans la merde en fait, et aurait bien aimé avoir la chance de pouvoir disparaître lui aussi.

*Dis quelque chose, ou barre toi en courant.*


– Grave bonne aujourd’hui, c’est pour moi que tu as fais tous ces efforts ?

*Ouais essayer de se concentrer sur autre chose, peut-être que ça marcherait.*

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Judith Yaxley
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Judith Yaxley

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MessageSujet: Re: I guess, you were not supposed to hear what I said w/Judith   I guess, you were not supposed to hear what I said w/Judith EmptySam 26 Mai - 0:57

I guess, you were not supposed to hear what I said
ft. Tibus T. Tagel
Voilà à peine quelques jours que tu as fait ta rentrée à Poudlard pour une sixième année. Ah que le temps file et passe vite ! Déjà cinq ans que la guerre est terminée. Déjà cinq ans que la paix est plus ou moins stable. Déjà cinq ans que l’on t’a pris ton Léandre, ton grand-frère, ton tout. Envoyé à Azkaban pour avoir cru en votre seigneur, Voldemort. Mais aussi pour avoir tué. Ce garçon était dangereux. Tu ne le savais que trop bien. Et c’est tant mieux dans un sens s’il n’est plus là, s’il ne peut plus influencer sur tes choix. Comme il t’aurait été utile dans ce cas présent. Comme il t’aurait été utile il y a deux. Il t’aurait mis en garde sur ce stupide sang-mêlé au père moldu. Et tu l’aurais écouté. Oui mais voilà, rien ne s’est passé ainsi. La gifle que tu prépares existera bel et bien. Tout comme votre histoire, aussi brève fût elle.

Mais remontons dans le temps pour mieux comprendre voulez-vous ? Non ? Tant pis je vous raconte quand même. La nuit avait été compliquée. Et pour cause, le cours d’Astronomie commençant à Minuit. Si tu aimais énormément cette matière, tu en haïssais les horaires. Cette haine de l’heure qui disparaît à l’instant même où ton regard se pose sur le ciel étoilé. Une douce et fraîche brise caressait ton visage. Dans ces moments, tu te sentais juste bien, comme invincible. Les planètes et autres astres étaient une véritable passion pour toi. Une passion peu commune que tu ne partageais avec presque personne. Ils n’étaient pas nombreux les élèves à réellement apprécier et surtout à comprendre cette matière. Tant pis, ça te laissait le champs plus libre pour briller. Le cours se termina, à ton plus grand regret. Et tu eus enfin la possibilité de regagner ton dortoir.

La matinée suivante ne fut rien d’autre qu’une matinée lambda. Tout d’abord potions. Autant avouer qu’avoir Rogue dès la première heure de cours n’est pas des plus motivant. Son ton toujours las te donne plutôt des envies de sommeil. À tel point que tu n’as, pour une fois, fais aucune remarque quant à la médiocrité d’Evelynn, une poufsouffle née-moldue. Ni voyez là aucune supériorité de sang ou de maison, mais cette jeune demoiselle a toujours été, d’aussi loin que tu te souviennes, une véritable catastrophe ambulante. Ratant ses sorts et ses potions constamment. À croire qu’il ne s’agit qu’une moldue lambda qui aurait volé une baguette ! Cette fois non plus, elle ne dérogea pas à la règle et fit exploser sa potion. Tes yeux roulèrent et entre deux bâillements, tu la traitas d'incapable. Parce que c’était ce qu’elle était. Réellement.

Ah enfin ! La fin du cours sonna. Tu eus le plaisir de croiser ta charmante petite soeur qui avait également potions juste après toi. Un baiser sur le front de la jeune serpentard et te voilà repartie vers la salle de métamorphose. Une matière que tu n’aimes vraiment pas pour le coup. S’en suit ainsi plusieurs heures à étudier intensément des sujets qui t’intéressaient beaucoup, et d’autres beaucoup moins. C’était ça l’école. Tu n’avais pas vraiment le choix. Et si tu voulais être une grande astronome, il ne fallait tout de même pas que tu te focus sur une seule et unique matière.

Derrière toi, des murmures. Tu crois entendre ton prénom d’ailleurs. Après avoir tenté de comprendre, tu te résignes finalement. Tu choperas ces deux aiglons entre quatre yeux à la fin de ton cours de sortilèges. Une heure après donc. Tu la vois, la brune, pâlir lorsque, dans le couloir, tu lui demandes avec ce sourire qui n’augure rien de bon et dont tu as le secret, ce qu’ils se racontaient ensemble. Tu apprends de la bouche du garçon qui l’accompagne que tu es malade, que tu as une mst. Oh vraiment ? Etrange que toute l’école soit au courant avant toi même alors que cela te concerne toi et ton corps non ? Furieuse, tu caches - ou du moins tente de cacher - ta colère. Suite à quoi tu décides de mener ta petite enquête, bien qu’un nom clignote déjà dans ton esprit. Or tu veux en avoir le coeur net ! Histoire de ne pas assassiner la mauvaise personne quoi… Après un travail acharné à courir dans les couloirs de cette école stupide en quête de réponse, on te donne ENFIN le nom que tu cherches. Tibus Tagel. Ce sombre connard. Il ne te fait rien de plus pour partir à la recherche de ce blaireau, au sens propre comme au sens figuré.

C’est dans un couloir vide qu’enfin tu le retrouves. Son pote semble amusé en tout cas. Mais il laisse Tib’ seul, ce qui n’est finalement pas plus mal. Tu la sens, ta rage, qui te serre la gorge et le bide un peu plus au fur et à mesure que tu te rapproches de lui. La réalité était que tu ne comprenais pas ses intentions. Que gagnerait-il à faire cela ? Rien. Si quelqu’un dans ce couloir à souffert, c’est bien toi, pas lui. Oh non lui, il n’en a jamais rien eu à foutre de toi. Lui, il est sorti avec toi pour ta belle gueule. Mais les paires de seins des autres étaient toujours mieux. Alors tu l’as quitté. Et tu as été triste. Oh par Merlin que tu l’as été ! Ses dernières paroles sont la goutte d’eau faisant déborder le vase. Et c’est ton poing qui vient s'écraser contre son visage. Violente, tu ne l’es pas à ce point. Tu ne frappes pas d’habitude. Ce n’est en revanche pas pour cela que tu n’es pas forte. « Vas te faire foutre Tagel ! Ça fait bien longtemps que je ne me fais plus belle pour toi et l’avoir fait ne serait-ce qu’une fois a été la pire erreur de ma vie ! » Répliques-tu. Qui eût cru que tu puisses te mettre dans un tel état de colère ? Oh bien peu de gens je le crains. Peste tu l’es oui, mais en colère ? C’est rare. « C’est quoi ton problème ? Ça t’amuse de me pourrir la vie c’est ça ?! T’es vraiment qu’un sombre connard. » Si tu n’avais pas un minimum de self-control, tu aurais sans aucun doute sorti ta baguette pour lui balancer quelques sortilèges. Or tu ne tiens pas spécialement à finir en retenu. « Tu sais quoi ? Reste loin de moi et va bien te faire foutre avec tes rumeurs à la con. »
BY CΔLΙGULΔ ☾


Dernière édition par Judith Yaxley le Dim 27 Mai - 2:21, édité 1 fois
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Tibus T. Tagel
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MessageSujet: Re: I guess, you were not supposed to hear what I said w/Judith   I guess, you were not supposed to hear what I said w/Judith EmptySam 26 Mai - 15:21

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Putain quel faux-jeton ce Cab quand même. Il s’était barré à la minute où il avait vu Judith se pointer. C’était pas un Serpentard pour rien celui-là, il sentait un danger, et il courrait dans l’autre sens. Enfin bon, Tib’ ne pouvait que le comprendre, s’il y avait eu moyen pour lui de se barrer le plus loin possible, il l’aurait sans doute fait. Et Cab, ce nétait pas qu’il la détestait cette fille, mais très clairement il la trouvait chiante. Enfin pas chiante, genre inintéressante ou avec des manières et tout et tout, mais chiante genre emmerdante à pas laisser son mec l’accompagner pour l’aider à choper des bonasse. Ouais en résumé, il avait aucune raison de pas l’aimer. Il n’appréciait juste pas qu’on lui vole son poto, son jumeau, son Tib’. Il était à lui à la vie à la mort, et ils devaient continuer de draguer et de coucher avec toutes les bombes qui leur passait sous le nez. Cab’ s’était barré parce qu’il savait surement que s’il restait, il risquait de s’en prendre plein la gueule aussi par la jeune femme, même si pour une fois, lui, n’avait rien fait de mal. Ouais cette idée pourrie était simplement né des deux neurones de Tib’, personne ne l’avait aidé. Mais quelle mauvaise idée. Il ne pensait pas que cet abruti allait retrouver aussi vite Juju pour lui balancer tout ce qu’il avait dit. Non mais les mecs n’avaient vraiment plus d’honneur. Les potes avant les putes bon sang. Certes, ce mec n’était pas son pote, il connaissait même pas son nom, et Judith était loin d’être une … voilà quoi. Mais vous avez compris l’idée.

Bref, la jeune femme était en train d’arriver comme une furie. Mais comment elle avait fait pour ramener ses fesses jusqu’ici ? Comment elle avait eu l’idée de le chercher dans ce couloir ? Mais elle était grave en colère, et Tib’ avait pas envie de se prendre la tête. Il était d’humeur joyeuse. La journée était terminée, il avait mis la main sur le journal intime de la grosse Sarah, et en plus de ça il avait réussi à éloigner un potentiel mec en chien du derrière de Judith. Bon, elle avançait. Vite en plus. Fallait que le Tibou trouve quelque chose d’intelligent à dire. Trop dur. Ou du moins quelque chose qui puisse la calmer, la déstresser genre en deux secondes top chrono. Les meufs étaient relou à monter sur leurs grands chevaux pour rien aussi. Bon visiblement lui dire qu’elle était grave bonne, et lui demander si elle avait fait tous ces efforts pour lui n’était pas un compliment si ça tombait dans son oreille. Parce que le poing magistrale qu’il se prit en plein dans la gueule la seconde d’après, il l’avait vraiment pas vu venir. Petit réflexe de se tenir la joue juste après au cas où elle allait tomber. Elle avait de la force la garce quand même. Et comme si le défigurer ne suffisait pas, elle commença bien à lui crier dessus.

– T’as tes règles pour t’exciter comme ça ou quoi ?

*Très très mauvaise stratégie mon grand.*


Ok bon au moins, Tib’ avait compris qu’elle n’était pas venue pour se taper des barres, et pour qu’il se fasse une partie de jambes en l’air comme au bon vieux du temps. Il sentait vraiment que ça allait être chiant. Ouais Tibou aimait pas trop qu’on lui gueule dessus pour quelque chose qui partait d’une bonne intention. Bah ouais, il voulait être sympa avec Judith à la base. Il avait fait ça pour que le mec ne l’approche pas. Ouais ok il voulait pas de concurrence au cas où il veuille à nouveau tremper son biscuit dans son gâteau à la crème. Mais il y avait quoi de mal à ça ? Rien. On est d’accord. Donc en fait Tib’ avait fait une bonne action, et elle ne l’avait pas encore vu sous le bon côté.

Mais elle avait pas l’air dé décolérer bien au contraire. Elle lui posa un million de questions tout en le traitant de connard. Ah la la, elle était vraiment dans un pire état qu’il n’avait pensé. Et il ne voyait pas encore un réel moyen de se sortir de là.

*SPARTACUS REBELLION*


– Si faut que je me mette à les payer pour qu’ils aillent pas cafter ça va me coûter cher ces conneries.

Murmura-t-il plus pour lui-même que pour Judith.

*Ferme ta grande bouche, elle t’entend en fait.*

Ah oui merde. S’il arrêtait de raconter des conneries sur elle, comment il pouvait tenir éloigner les gros beaufs ? Désolé Juju, mais Tib’ pouvait pas arrêter de faire ça. Manquait plus qu’il dépose un panneau « open bar » devant elle … Ah la la les filles elles comprenaient vraiment rien à rien quand même. Incapable de voir ce que font les mecs pour elles.

– Il voulait te sauter, je l’en ai empêché. Fin de l’histoire. Tu pourrais même me remercier parce qu’apparemment il balance la sauce au bout de dix sept secondes.

Commença-t-il. Visiblement une claque ne lui suffisait pas.

– Je le tiens de Cab, qui le tient de Becca.

Rajouta-t-il comme s’il avait besoin de se justifier d’où il avait eu cette information étrange. Non ce n’était pas lui qui se l’était tapé, pas d’inquiétude.


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La Plume Noire
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MessageSujet: Re: I guess, you were not supposed to hear what I said w/Judith   I guess, you were not supposed to hear what I said w/Judith EmptySam 26 Mai - 20:02

Petite intervention administrative, comme indiqué dans ce sujet s'en prendre physiquement à quelqu'un d'autre (même si c'est moralement justifiable) est une infraction lourde. Il faut donc laisser le dé d'infraction correspondant.

Le membre 'Lyra Selwyn' a effectué l'action suivante : Lancer de dés


'Infractions lourdes' :
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Judith Yaxley
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MessageSujet: Re: I guess, you were not supposed to hear what I said w/Judith   I guess, you were not supposed to hear what I said w/Judith EmptyMar 29 Mai - 1:24

I guess, you were not supposed to hear what I said
ft. Tibus T. Tagel
Tu as ta mâchoire qui se serre. Tes poings aussi. Tu avais vraiment très envie de lui péter la gueule pour parler vulgairement. Tu ne te gênes d’ailleurs pas pour le frapper au visage. Bien heureusement, vous étiez seuls dans ce couloir. Si bien qu’à moins qu’il aille rapporter - ce qui serait lâche de sa part - tu ne devrais pas avoir de problème. Tu as beau lui parler sérieusement, avec des insultes et des cris certes, il semble toujours s’en moquer éperdument. Pour preuve, il te demande si tu as tes règles pour être autant en colère. « Pardon ? T’es pas sérieux là ? T’essaies de me pourrir la vie dès la rentrée et j’ai pas le droit d’être énervée ?! » Il n’a finalement rien réussi d’autre que de t'énerver encore plus. D’un pas ou deux, tu te recules. Cette proximité avec lui, tu n’aimes pas ça, tu n’aimes plus ça. Un long soupire se fait entendre alors que tu passes une main dans tes cheveux. Ton année est foutue, c’est sûr. Les premières rumeurs sont souvent les plus tenaces. Tout le monde se rappellera de la MST de Yaxley. MST qui n’existe d’ailleurs pas. La crédulité de certains est quand même assez impressionnantes quand on y pense.

Si tu avais des doutes quand au fait que Tibus est suicidaire, avec cette seconde phrase tu n’en a plus aucun ! Tu te dois de te forcer à respirer calmement pour ne pas le tabasser. Quoique, vu sa taille, il reprendrait bien vite le dessus mais bref. « Ah oui super ! Comme ça tout le monde se moquera de moi derrière mon dos et toi tu seras bien heureux d’avoir ta petite revanche. Oh et tant qu’on y est, je peux même te faire un prêt pour que tu les paies ! » Ironises-tu non sans amertume dans la voix. Pourquoi t’es là Judith ? Pourquoi t’es venue le confronter tout en sachant qu’il n’en aurait rien à foutre ? C’était même pas comme si tu ne t’en doutais pas en plus ! Impulsivité quand tu nous tiens.

Tu avais tes tics et tes manies, comme tout le monde en soit. Et il y a bien une chose que tu fais dans ces moments de colère, tu mords ta lèvre inférieur. C’est pas vraiment quelque chose que tu contrôles, c’est juste ainsi. Quand t’as mal mentalement, tu te fais du mal physiquement. Dans ta famille, les dames ne sont pas censées proférer de quelconques insultes. Peut-être est-ce le moyen que tu as trouvé afin de t’empêcher de jurer ? Qui sait… Toujours est-il qu’alors que le poufsouffle ose affirmer qu’il a fait ça pour toi, parce que ce type voulait te “sauter” et qu’il “balance la sauce au bout de dix-sept secondes”, la pression exercée par tes dents contre ta lèvre devient plus forte. Et alors, une petite plaie apparaît et de minuscules gouttes de sang perlent à la surface. Sang que tu essuies du revers de la main sans t’en préoccuper plus. L’hémoglobine s’arrêtera toute seule de toute façon.

T’es abasourdie par ses paroles. Tellement que pendant un instant, tu ne réponds rien. Il croit quoi ? Que tu es une fille facile ? Que tu couches avec tout le monde ? Que tu dis oui au moindre pénis qui se présente ? Ah la réalité en était si loin ! Pour dire vrai, tu n’as jamais couché avec personne d’autre que lui. Mais comment pourrait-il le savoir alors qu’il passe son temps à raconter de la merde dans le dos d’autrui. « J’en ai rien à foutre de savoir de qui tu tiens ça Tibus ! » Lui balances-tu, la voix quasiment tremblante. « P’tain c’est ça ma réputation ? La meuf facile que tout le monde saute et qui dit oui à tout ? » Tu ne lui laisses pas le temps de répondre et continues. « Ah oui merci ! J’avais oublié que je n’avais pas le droit de dire “non” quand un homme me demande de coucher avec lui. J’avais oublié qu’il valait mieux faire croire à une maladie potentiellement grave que de dire “non”. Je devrais peut-être faire le tour de toutes les invitations que j’ai décliné et les accepter finalement. Fallait me le dire plutôt que j'étais une salope merde ! J'suis encore la dernière au courant ! » Pure provocation. Pure gaminerie. Mais dans ton coeur, tu te sens triste, mal. Et tu recules encore d’un pas ou deux. Et tu essaies encore de prendre une respiration calme. Et tu essuies encore le sang pas totalement coagulé sur ta lèvre. Quel abrutit. Tu le hais. Ou du moins, tu aimerais bien t’en convaincre.
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Tibus T. Tagel
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MessageSujet: Re: I guess, you were not supposed to hear what I said w/Judith   I guess, you were not supposed to hear what I said w/Judith EmptyMar 29 Mai - 3:36

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Cette confrontation était quand même très mal barrée pour le pauvre Poufsouffle. Il était tout à fait en tort, c’était évident, mais dans son esprit il avait fait ce qu’il fallait. Cet abruti au cours de botanique voulait clairement sauter Judith. Et personne n’avait le droit de culbuter la Serpentard : ordre de Tibou. Oui c’était dégueulasse, égoïste et injuste mais il s’en foutait totalement. Juju et Tib’ étaient sortis ensemble quelques temps en cinquième année. Et franchement c’était une belle histoire, il ne fallait pas se mentir, même si la jeune femme avait fini pas le jeter. Depuis il la considérait quand même pour sa priorité. Elle lui appartenait même si elle ne sortait plus avec lui, donc aucun mec n’avait le droit de se la taper, ou de faire le projet de la culbuter, les règles étaient très simples. Alors Tib’ avait du mal à comprendre pourquoi personne arriver à se les foutre dans le crâne une bonne fois pour toute. Et aujourd’hui, la « victime » de l’égoïsme du Pouffy était même allée tout balancer à la principale intéressée. Quel con. C’était pas compliqué de fermer sa gueule et de continuer son chemin. Tib’ avait vraiment pas été classe avec la jeune femme en lui inventant une mst bien dégueulasse, mais à force d’essayer plusieurs mensonges sur elle, il avait compris que les petite bêbêtes dans la culotte étaient ce qui avait le plus de chance de repousser les mecs.

La jeune femme lui avait filé une baffe, ou plutôt un coup de poing. Tib était un peu secoué. Bon il le méritait très clairement mais il ne s’y attendait quand même, pensant que la jeune femme allait pouvoir se retenir. Bon il avait eu tort. Et immédiatement après il lui avait envoyé une bonne réflexion machiste, en lui demandant si elle avait ses règles pour être aussi excité aujourd’hui. Ouais pour le Pouffy la seule explication pour qu’une meuf s’en prenne à lui était qu’elle ait ses règles. Ses deux petits neurones n’avaient sans doute pas encore fait le rapprochement que ce qu’il avait balancé sur elle avait pu lui faire du mal et la vexer. Non il lui avait rendu service, donc elle devait se détendre et peut-être penser à le remercier, si elle n’avait pas perdu sa politesse en route.

*Mon dieu, si j’étais à sa place je t’aurais mis une claque à chaque fois que tu avais le malheur d’ouvrir ta grande bouche.*

Et là, sans que le garçon s’y attende, elle lui balança une nouvelle vacherie. Elle préférait avoir ses règles tous les jours plutôt que de l’avoir rencontré. Outch, ça c’était un peu méchant quand même, mais ça n’allait pas pourrir le moral de Tib’ il n’y avait pas d’inquiétude à avoir. En fait, il lui en fallait beaucoup au jeune homme pour qu’il perde sa mauvaise humeur. Et puis elle perdait clairement la tête. Elle devait pas se rendre compte qu’avoir ses problèmes de meufs tous les jours seraient un véritable calvaire et que dans tous les cas du coup, elle pourrait pas se faire sauter. Ce qui convenait tout à fait à Tib en fait. Il parlait comme ça lui venait et ne faisait pas attention à l’impact que pouvait avoir ses mots sur les gens. Clairement il n’y faisait pas gaffe. Mais la Serpentard était là pour remettre les pendules à l’heure aujourd’hui. Elle reprit la parole en lui gueulant dessus qu’il ne faisait que des conneries. Bah en même temps toute cette histoire c’était pas sa faute, si le mec avait pas tout balancé il n’y aurait pas eu de problèmes. Oui Tib restait définitivement dans son mutisme où il n’avait absolument rien à se reprocher. Putain les gens l’ouvraient tout quand même.

– Je …euh …

Bon il n’avait pas vraiment de défense pour commencer. Elle était totalement dans son droit d’être énervé contre lui maintenant. Tibus se fit une petite réflexion à lui-même, comme quoi ce n’allait sans doute pas être pratique s’il devait payer les mecs pour qu’ils ferment leurs bouches. Mais ça ne fit pas rire Judith. Loin de là même. Tibus n’était pas stupide, il savait qu’il l’avait mis hors d’elle, il n’avait qu’à l’observer mordiller sa lèvre jusqu’au sang pour en avoir confirmation. Elle commença à ironiser, et Tib comprit qu’il valait mieux ne pas surenchérir pour le moment. Et au moment où il pensait qu’il allait s’en sortir, il se rendit compte que non. Elle commença à nouveau à crier. Encore et toujours, comme si elle ne le supportait réellement plus.

– J’ai pas envie que tu joues les poufiasses avec tous les zguegs de l’école.

Commença-t-il à lui répondre. Bah ouais, elle était sortie avec lui, et elle devait maintenant en accepter les conséquences. Tib’ n’aimait pas partager ses affaires, et Judith était quand même sa propriété. Oui être sorti avec lui, lui avait octroyé cette place. Le Pouffy n’avait pas envie qu’elle se tape tous les mecs de Poudlard, ça avait quand même un sens, non ? Il ne fallait pas qu’elle se mette elle-même dans la catégorie : bonnasses de Tib. Putain mais les filles s’étaient vraiment trop compliqués et prises de tête. C’était si difficile que ça de comprendre et d’obéir. Mais quand il entendit sa voix tremblante, il comprit qu’il était allé bien trop loin dans ses paroles et dans ses actes. Il avait été simplement égoïste une fois de plus sans réellement faire attention aux gens qu’ils pouvaient blesser dans ses bêtises.


– Non, Juju. J’ai jamais pensé que tu étais une fille facile, mais tu connais les gens. Les mecs ne pensent qu’à ça. J’ai fais une connerie, mais ça me rend fou d’imaginer qu’un abruti veuille mettre une main sur toi.


Non c’était réellement une idée qu’il ne supportait pas. Il ne voulait pas qu’un autre garçon approche Judith, cette idée lui était juste insupportable. Mais dans un même temps, il ne se gênait pas pour se taper toute les meufs qui acceptaient de finir dans son lit donc bon …


– Arrête avec ta lèvre, tu vas te faire mal.


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Judith Yaxley
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Judith Yaxley

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MessageSujet: Re: I guess, you were not supposed to hear what I said w/Judith   I guess, you were not supposed to hear what I said w/Judith EmptyMar 29 Mai - 22:13

I guess, you were not supposed to hear what I said
ft. Tibus T. Tagel
Plus tu restes là, face à lui, et plus tu as envie de l'étriper. C’est dingue non ? Mais voilà, tu n’as pas vraiment envie de faire perdre des points à ta maison pour ça. Pas envie non plus de finir à Azkaban. Les détraqueurs ? Oui mais non. D’autant plus qu’il ne te facilite pas la tâche avec ses remarques à deux mornilles. À croire qu’il ne faisait cela dans l’unique but de t’enrager. Le pire étant encore que ça fonctionne. Tu sais pas à quoi il joue. Tu sais même pas si tu veux le savoir. Tu as simplement envie qu’il te laisse tranquille une bonne fois pour toute. Qu’il te laisse l’oublier. « J’ai pas besoin de ta permission pour jouer les pouffiasses si j’en ai envie ! Tu n’es personne pour me dire quoi faire. Ni mon père, ni mon frère, ni même mon cousin. T’es rien pour moi ! » Tu titubes légèrement à ta dernière phrase qui reste en suspend. Une phrase que tu regrettes immédiatement mais que ta fierté t’empêche de retirer. Ah si seulement Tibus n’était rien pour toi, ça faciliterait la vie pour sûr !

Tes dents déchirent tes lèvres un peu plus à chaque instant. La situation n’est pas si simple. L’un des plus gros problèmes étant ton affection pour ce jeune blaireau. Tout serait bien plus simple si tu ne l’appréciais pas autant. Tu ne sais même pas ce qui te plait chez lui. Mais toi aussi, quand tu le vois avec une autre fille tu es jalouse. Or, tu ne dis rien. Tu prends ton mal en patience en attendant que tout disparaisse, que tu ne ressente plus aucune attache pour lui. Tu attends depuis presque deux ans. Ça commence à faire long. On apprend tellement de peu chose aux jeunes gens sur ce sujet. Pourquoi n’y a-t-il aucun cours sur les relations et les sentiments ? Sur la douleur que cela peut provoquer ?

Peu après, il reprend la parole. « Non. Tu ne m’appelles pas Juju. On n’est plus ensemble. Et on n’est pas amis. Alors tes surnoms tu te les gardes pour toi. » Est-ce que tu cherches la moindre chose pour lui faire des reproches ? Ouais peut-être. Mais si c’est ce qu’il te fait pour être soulagée alors tant mieux… Non ? Puis tu te mets finalement à hausser le ton, à lui crier dessus. Parce que merde, t’allais pas te retenir non plus ! Et si tu devais faire perdre des points à ta maison et bien soit ! Au moins ton honneur serait un minimum sauf. « Ah oui oui t’en fais pas ! Je les connais bien ce genre de mecs là ! Ceux qui ne pensent qu’à ça, tellement qu’ils préfèrent draguer d’autres nanas que de voir les efforts de leurs propres copines ! » Remarque visée ? Oui totalement. Tu reprends, sans pour autant baisser d’un ton. « Oh ça te rend fou ? Vraiment ? C’est marrant parce que j’ai l’impression que quand les rôles étaient inversés, t’en avait rien à foutre que moi ça me rende folle ! Mais donc si je comprend bien, c’est pour me protéger que tu balances des saloperies sur moi qui au final me détruisent bien plus que le simple fait qu’un mec vienne me draguer ? Ah mais pardon ! Au moins MON-SIEUR ne voit pas sa “chose”, son objet - nan parce que là c’est clairement ce que je suis à tes yeux hein ! - dans les bras de quelqu’un d’autre. Quelqu’un de sans doute bien mieux que lui ! Putain je sais pas si tu te rends comptes de ce que tu as fait ! Je vais dire quoi à Apo’ moi ? Et à mes cousins ?! »

Tu as tellement crié et parlé vite que te voilà maintenant à peiner pour respirer. C’était des choses que tu ne lui avais jamais dites. Pas tant pour le préserver lui, mais plutôt pour te préserver toi. Pour ne pas faire remonter à la surface autant de souvenir d’une époque révolue. « Il faut que tu me laisses tranquille. Ce n’est pas sain ce que tu fais. Pas pour toi déjà, mais encore moins pour moi. Tu n’as pas le droit de m’empêcher de vivre ce que j’ai à vivre. Parce que moi je n’ai pas la “chance” de venir d’une famille où on se marie par amour, où on a des histoires. À la fin de ma septième année je serais probablement déjà mariée. Si tu ne me laisses pas tranquille, qu’aurais-je fait de ma jeunesse ? » Ce n’était là malheureusement que la triste vérité, tournée de façon à le culpabiliser un peu certes. Tes parents misent tout sur toi, tu le sais bien. Leandre est à Azkaban. Et jamais ils n’arriveront à marier Apolline. Elle est trop rebelle ta petite soeur. Une part de toi l’admire pour ça, l’autre la trouve stupide. Si bien que tu es la seule héritière à pouvoir encore perpétuer le sang-pur de ta famille.

Sa dernière réflexion te fait pousser un soupire d’agacement. Tu lèves les yeux au ciel et essuie une fois de plus le sang de ta lèvre. « Arrête de faire comme si t’en avais quelque chose à foutre que j’ai mal où que ce soit. » Et par là tu voulais dire physiquement et mentalement. Peut-être par simple envie de défi, tu te remets à mordiller ta lèvre, tes bras croisées sur ta poitrine. Tu n’en peux plus de cette dispute. Il a ce don de prendre toute ton énergie sans qu’on sache trop pourquoi. Et l’année ne fait que commencer...
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MessageSujet: Re: I guess, you were not supposed to hear what I said w/Judith   I guess, you were not supposed to hear what I said w/Judith EmptyMar 29 Mai - 22:13

Le membre 'Judith Yaxley' a effectué l'action suivante : Lancer de dés


'Infractions légères' :
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Tibus T. Tagel
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MessageSujet: Re: I guess, you were not supposed to hear what I said w/Judith   I guess, you were not supposed to hear what I said w/Judith EmptyMar 29 Mai - 23:01

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Toute cette histoire n’avait absolument pas lieu d’être. Tib avait eu la mauvaise idée de raconter des histoires sur le dos de Judith dans l’unique but de repousser les mâles un peu trop travaillés par leurs hormones. Ce n’était pas la première fois qu’il le faisait, il avait l’habitude. Mais avant aujourd’hui, il ne s’était jamais fait coincé par la principale intéressée. La Serpentard ignorait tous de ses manigances, ses ruses pour qu’aucun garçon de l’école ne trempe son biscuit dans son pot de confiture. On pouvait prendre le Poufsouffle pour un idiot fini, il n’en était pas moins créatif et imaginatif quand il s’agissait de raconter une anecdote bien sale sur son ex-petite-amie. Tib n’avait aucun problème de conscience parce qu’il ne pensait pas le moins du monde se faire choper un jour. Mais il faut dire qu’il n’avait pas eu de chance aujourd’hui. Bref, Tib essayait de se défendre du mieux qu’il pouvait même s’il était totalement en tort. Il avait d’ailleurs reçu un coup de poing  de sa part. Celle-là, il l’avait pas vu venir, mais au moins ça lui prouvait que Juju était bien énervé contre lui et qu’elle ne faisait pas semblant, elle lui balançait des pics assez méchants.

*Toutes tes conneries se retourneront contre toi un jour mon pauvre garçon, sois en sûr.*

Tib continua dans sa légendaire impolitesse en lui annonçant qu’il n’avait simplement pas envie qu’elle joue les poufiasses avec tous les zguegs de l’école. Oui les mots familiers, les insultes étaient courants dans le langage du Pouffy. Mais ce n’était pas forcément dit d’une façon très méchante. Mais le garçon n’aimait définitivement pas partager ses affaires. Bon ses autre poufiasses, grognasse, bonnasse, blondasse, il s’en fichait totalement mais Judith était différente. Ils étaient quand même sortis ensemble pendant plusieurs mois en cinquième année, elle avait été à lui, pas simplement une partenaire sexuelle parmi tant d’autre. Elle avait été avec lui, elle avait été à lui, et elle l’était définitivement encore, et c’était pourquoi personne n’avait le droit d’y toucher, c’était aussi simple que ça. Elle avait raison cependant dans le fond, elle n’avait pas besoin de sa permission pour faire quoi que ce soit.

– Si ça te fait plaisir de dire que tu ne m’appartiens pas ok, tant que tu donnes pas ton cul au premier venu.

Balança-t-il. Tib avait quand même un peu perdu de son sourire légendaire. Même s’il ne l’avouerait sans doute jamais à haute voix, elle l’avait blessé avec ses paroles, lui laissant clairement sous-entendre qu’il était une erreur de parcours. Mais il était du genre à ne pas laisser paraître. Sa grande fierté, et sa carapace ne l’aidait surement pas à exprimer des sentiments et des émotions comme n’importe quelle autre personne normale de son âge. Alors qu’il lui avait donné un surnom, elle tiqua dessus. Visiblement même ça il n’avait pas le droit de le faire, comme ils n’étaient plus rien l’un pour l’autre. C’était comme une seconde claque, et forcément, ça ne lui faisait pas grandement plaisir. Mais il acquiesça simplement. Après tout, il était difficile de trouver la moindre défense là-dessus, surtout qu’elle avait clairement l’air de chercher la petite bête pour lui hurler dessus encore et encore. Et dire qu’il lui expliquait comment les mecs pensées. C’était étrangement mal venu, puisque soyons honnête, il était sans doute le roi de cette catégorie.

– Regarder et draguer, c’est différent.

*Ferme ta grande bouche, c’est pas le moment de jouer sur les mots, abruti.*

Elle ne s’arrêtait plus de parler. Elle semblait avoir totalement perdu le contrôle d’elle-même. Ou alors elle envoyait enfin ces quatre vérités à Tibus, après les avoir longtemps enfoui à l’intérieur. Parce que pour le coup, il s’en prenait beaucoup en un temps record. Beaucoup de reproche sur son comportement quand ils étaient ensembles, sur ce qu’il racontait sur elle dans les couloirs de l’école, sur le fait de la considérer comme un objet. Mais elle était également furieuse de toutes les répercussions de ses conneries, et de ce que les gens allaient maintenant pouvoir dire sur elle, notamment des membres de sa famille, présents à Poudlard. Elle le laissait un peu bouche-bée. Comment rebondir sur toutes ces paroles. Certains mots le touchaient évidemment. Il n’était pas un insensible connard sans cœur, comme la plupart des gens le pensaient. Mais de là à laisser transparaître …

– C’était déplacé, je suis désolé. Je voulais pas te faire de mal non plus, c’était pas mon but. Surtout que tu n’étais même pas censé le savoir, ça passe tranquille d’hab–

*T’en a déjà trop dit, cherche pas.*

Bon bah si elle ne le savait pas, elle avait désormais la confirmation orale que ce n’était certainement pas la première fois que Tibus usait de ruses et stratagèmes pour empêcher la gente masculine d’approcher son ex-petite-amie. Mais qu’est-ce qu’il pouvait être bête quand même. Et il avait beau chercher dans son mini cerveau une idée pour se rattraper, sa fantastique imagination ne semblait pas fonctionner sur le moment. Finalement, elle lui avoua vouloir qu’il la laisse tranquille. Cette relation n’était pas saine ni pour l’un ni pour l’autre. Mais c’était plus fort que Tibus, il n’arrivait pas à rester éloigner et à ne pas essayer de contrôler la vie de la jeune femme. Ils ne venaient pas du même genre de famille. Tibus était un sang-mêlé, et il y avait de grandes chances qu’il choisisse sa future femme par amour, alors que les choses n’étaient pas aussi simples pour Judith, qui allait sans doute devoir se plier à des coutumes moyenâgeuse pour satisfaire sa lignée familiale.

– Tu veux quoi ? Que je laisse faire quand j’entends des mecs parler de te culbuter ? Tu veux que je fasse comme si de rien n’était ? Tu veux que j’arrête totalement de te parler et que je disparaisse de ta vie ?

Demanda le jeune homme. Son petit sourire insupportable avait définitivement disparu de son visage. Ses questions avaient traversés sa bouche trop rapidement. Et l’instant d’après, il le regrettait. Parce qu’il avait conscience que peu importe la réponse de la jeune femme, il n’allait sans doute pas disparaître comme ça, aussi facilement, de sa vie. Il fit par la suite une petite réflexion sur ses lèvres, qu’elle était en train d’abîmer à cause de son énervement contre lui. Encore une fois, il semblait ne jamais dire ce qu’il fallait. Puisqu’elle lui sauta une nouvelle fois à la gorge.

– Oui un peu.

Bah oui parce que dire plus que « un peu », c’était pas très viril et digne d’un coureur de jupon et batteur musclés de l’équipe de l’école …




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Judith Yaxley
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MessageSujet: Re: I guess, you were not supposed to hear what I said w/Judith   I guess, you were not supposed to hear what I said w/Judith EmptyMer 30 Mai - 1:12

I guess, you were not supposed to hear what I said
ft. Tibus T. Tagel
Il y avait eu des mots échangés, des phrases balancées, que tu regrettes après coup. Des trucs que, dans ton état normal, tu n’aurais jamais osé dire. Franche tu l’étais, méchante pas vraiment. Après tout, être une peste et être réellement méchante sont deux choses bien distinctes pour toi. « Comme tu l’as si bien dis c’est MON cul. J’en fait ce que je veux. Et ça ne me fait pas plaisir de dire que je ne suis pas à toi. C’est simplement une réalité. Je suis un être humain merde ! Pas un objet ! Je n’appartiens à personne d’autre qu’à moi-même. » Le reprends-tu. Qu’est-ce qu’il peut bien t’agacer ! Et pourtant, il fut un temps où tu disais lui appartenir, où tu étais même persuadée que ce serait le cas pour toujours. Mais la réalité t’as bien vite rattrapé.

Regarder et draguer c’était différent selon lui. Une remarque de plus qui te fit grincer des dents. Tu roules des yeux une seconde fois avant de souffler d’agacement et de répondre d’un calme plutôt angoissant. « Peu importe. Dans tous les cas, les autres étaient toujours bien meilleures que moi non ? » Affirmes-tu non sans un pincement au coeur. Pendant longtemps et encore maintenant, tu te demandes ce qu’elles ont de plus justement, toutes ces demoiselles. Tu ne mentiras pas en disant que tout ça a pas mal ébranlé la confiance que tu avais en toi-même. C’est probablement pour ça que depuis Tibus, tu n’as eu personne d’autre. Ouais enfin ça et le fait qu’il les éloignait tous aussi… « Comme si tes excuses étaient fiables. Comme si je pouvais te croire. Comme si ça allait arranger la situation. Comme si… Attends quoi ?! » Tu tiques enfin sur cette phrase qu’il n’a pas terminé. « Tu te fous de ma gueule là ?! Parce qu’en plus c’est pas la première fois ?! T’es vraiment la pire ordure de ce monde ! » Tu les sens, les sanglots qui montent dans ta gorge et les larmes qui perlent dans tes yeux. Mais tu n’es pas une faible. Tu ne pleures pas. Pas devant les autres du moins. Et encore moins devant lui. Alors d’un geste rapide, tu essuies tes larmes, empêchant tes sanglots en mordant ta lèvre un peu plus fort. Tu as reculé d’encore deux ou trois pas. Si ton coeur n’était pas déjà réduit en miette, il venait d’achever le travail.

Tu es appuyée contre le mur, comme pour ne pas t’effondrer, quand tu lui parles de ton futur hypothétique mariage. Lequel tu en es sûre, arrivera dans peu de temps. Ah tu connais bien tes parents. Et puis tu es majeure désormais, tu peux épouser n’importe qui, n’importe quand maintenant. « Oui ! C’est exactement ce que je veux. Je ne veux plus être le centre de toutes tes moqueries ! Pourquoi tu n’arrives pas à te mettre dans le crâne que je veux juste t’oublier ?! Et surtout pourquoi tu ne me laisses pas faire ça ?! Comme si c’était pas assez dur de te croiser quasiment tous les jours ! » Et voilà que c’était toi qui en avait trop dit. Bien sûr que non, tu ne veux pas qu’il sorte de ta vie. Il y a toujours cette petite partie dans ton coeur brisé qui espère. Cette même partie que tu tentes de faire taire tant bien que mal.

Enfin voilà qu’il te fait remarquer le fait que tu risques de te blesser à la lèvre si tu continues de la mordre ainsi. Trop tard. Tu secoues la tête de gauche à droite et pouffe ironiquement de rire. « “Un peu” ? Si t’en avais vraiment eu quelque chose à foutre que j’ai un tant soit peu mal, on en serait probablement pas là aujourd’hui. » Oui, tu sous entends très clairement que s’il avait fait plus attention, aujourd’hui vous seriez peut-être toujours ensemble. Mais à quoi bon ressasser le passé alors qu’il n’a rien de bon à t’offrir ?
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Tibus T. Tagel
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MessageSujet: Re: I guess, you were not supposed to hear what I said w/Judith   I guess, you were not supposed to hear what I said w/Judith EmptyLun 4 Juin - 14:26

Don't kill me, baby

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Plus les minutes passaient, plus Judith semblait vouloir être tout simplement méchante avec lui pour lui faire payer. Alors oui, il avait raconté qu’elle avait une MST à un mec en cours de botanique pour l’éloigner mais ce n’était pas non plus la fin du monde et puis ce n’était pas comme si c’était la première fois non plus. Bon ça peut-être que son ex-petite-amie n’était pas au courant, mais depuis qu’ils s’étaient séparés, il racontait assez régulièrement des histoires de ce genre pour tenir éloigner les prétendants. Il travaillait plus ou moins dans l’ombre, ayant réussi par on ne sait quel miracle que rien n’arrive aux oreilles de la Serpentard du moins jusqu’à aujourd’hui. Mais malheureusement, on lui avait répété des trucs. Elle ne savait que pour la fausse MST, ce qui était quand même un avantage pour le Pouffy étant donné que c’était loin d’être la première fois qu’il parlait sur le dos de la jeune femme. Espérons qu’elle n’ait jamais à le savoir. Son plus gros mensonge, l’histoire qui ne devait jamais revenir aux oreilles de Judith, sinon il ne donnait pas cher de sa peau … Il l’avait raconté à un mec de Septième année. C’était le prototype du prétendant parfait : grand, beau, musclé, des dents blanches, un sourire ravageur. Enfin bref, c’était le type de mec que toutes les meufs aimaient, et pire que ça en plus il était gentil, super gentil vraiment. Tib lui avait raconté une sale histoire, pas sympa du tout, et assez méchante pour qu’il ait même honte de lui sur le coup. Si son ex l’apprenait, il était mort, il en était sûr à cent pour cent. Mais en tout cas, ce mensonge avait super bien marché, le mec avait lâché l’affaire très vite et Tib n’avait plus eu jamais de soucis à se faire avec ce garçon. Bref, revenons-en à aujourd’hui. Elle savait tout, et elle avait envie de le tuer, elle l’avait même déjà frappé. Elle ne comprenait pas ce qui avait pu se passer dans la tête du Pouffy pour qu’il raconte des choses pareilles. Très sincèrement, Tib ne comprenait pas vraiment pourquoi elle s’excitait à ce point, après tout c’était juste une histoire, et elle savait elle-même que ce n’était pas vrai alors où était le problème ?

*T’es con de nature ou tu le fais exprès ?*

Mais Judith voulait être méchante avec lui, et elle commençait vraiment à être blessante dans ses propos, rabâchant continuellement à quel point elle avait fait une erreur en couchant avec un mec comme lui, sous-entendant qu’elle regrettait amèrement d’avoir fait la connerie de sortir avec lui, ou bien de l’avoir aimé. Tib avait beau faire le fier, évidemment que ça l’ennuyait, évidemment que ça lui faisait mal au fond de se prendre tout ça par la gueule. La conversation avançait et le Pouffy avait de plus en plus de mal d’accepter ses piques. Elle semblait vouloir le provoquer ? Mais pourquoi ? Qu’est-ce qu’elle voulait à la fin ? Qu’il s’énerve à son tour contre elle ou quoi ? Il fallait qu’elle pense sincèrement à se détendre, parce que Tib n’allait surement pas supporter qu’elle lui parle de cette manière encore longtemps. Le jeune homme était quelqu’un de gentil, marrant, et pas trop prise de tête. Il était souvent de bonne humeur et prenait la vie comme un jeu. Il en fallait beaucoup pour l’énerver. Elle lui balança encore par la gueule qu’elle faisait ce qu’elle voulait de son cul et qu’elle n’avait aucun compte à lui rendre. Parce qu’elle n’était pas à lui, que c’était une réalité, et pas seulement son petit égo qui parlait.

– Très bien. Comme tu veux.

Répondit finalement le jeune homme. Pour le coup, il savait qu’il fallait mieux ne pas se battre avec la demoiselle sur le sujet. Il savait qu’elle ne lui donnerait jamais raison. Pour autant cette conversation n’avait pas fait changer d’avis Tibus sur le fait que la Serpentard lui appartenait toujours. C’était un fait qu’il n’allait pas lâcher. Mais elle semblait d’humeur à lui reprocher une longue liste de choses aujourd’hui, et pas seulement le fait qu’il ait lancé une rumeur. Leur histoire revenait sur le tapis, et avec cela des non-dits qui semblaient avoir rongé la jeune femme pendant un bon moment. Trop calme, elle lui répondait par rapport aux filles, celles qui avaient été « meilleures » qu’elles à son avis. Tibus ne comprenait pas vraiment ce reproche. Et évidemment même s’il essayait de cacher la moindre émotion, certaines paroles l’atteignaient en plein cœur.

– C’est assez ironique de t’entendre dire ça, alors que c’est toi qui m’a lourdé pour cette raison, et pas le contraire.

Pour Tibus, regarder et draguer, tromper, embrasser étaient très différent. Regarder était quelque chose d’anodin. Alors que le reste l’était carrément moins. Le fait est, que quand le jeune homme était avec Juju, il ne l’avait pas trompé, peu importe ce qu’elle pense. Et c’était elle qui l’avait quitté sur des doutes qu’il n’y avait pas lieu d’être … Mais Judith était déjà passé aux paroles suivantes. Et alors que Tibus essayait une fois de plus de se défendre comme il le pouvait, la jeune femme était repartie de plus belle, avant de comprendre à cause d’une gaffe que cette rumeur n’était pas la seule et unique. Elle l’insulta copieusement, pensant surement qu’il était le pire mec du monde. Bon pour le coup, c’était de sa faute, s’il avait su tenir sa langue, tout cela ne serait pas arrivé.

– Et merde … Tu comprends pas que c’est pas un fond méchant. Je veux pas que tout le monde pense que t’es une … juste les tenir éloigné.

Et la faim justifiait les moyens visiblement. Si tout était logique et claire dans sa tête, ça ne l’était visiblement pas pour tout le monde. Tibus commença à perdre patience en attendant la jeune femme parlé de son mariage hypothétique. Chose qui laissait dévoilé un grand agacement de son côté. La simple idée qu’elle puisse être marié à quelqu’un à la fin de l’année le rendait malade. Et une fois de plus, elle le toucha en plein cœur. Comme quoi, Tib n’est pas qu’un petit robot sans émotions. Mais malheureusement pour lui, ce n’est pas toujours facile de contrôler ses émotions. Surtout quand on a l’habitude de les refouler en permanence.

– On a un problème alors, parce que moi, c’est pas ce que je veux.

Répondit-il après un silence de mort. Et voilà qu’il faisait ensuite remarquer à sa camarade qu’elle allait se faire mal à la lèvre. Mais évidemment, elle avait ce besoin inconditionnel de l’envoyer sur les roses à chaque parole qu’il prononçait. Forcément celle-ci ne faisait pas exception non plus. Elle pouffa de rire, avant de lui envoyer une réponse pleine de sous-entendu.

– Car oui, c’est bien connu que je suis le seul responsable de tous les maux entre nous. En attendant tu devrais quand même faire attention au saignement.

Répondit-il d’une voix froide. Parce que cela devenait compliqué pour lui d’attraper et assimiler tous ces reproches incessants.


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Judith Yaxley
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Judith Yaxley

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MessageSujet: Re: I guess, you were not supposed to hear what I said w/Judith   I guess, you were not supposed to hear what I said w/Judith EmptyMar 5 Juin - 1:34

I guess, you were not supposed to hear what I said
ft. Tibus T. Tagel
Judith, tu fais partie de ces personnes qui ont toujours besoin d’avoir le dernier mot. Comme si c’était vital, comme si lors d’une dispute rien d’autre n’était important. Tu fais aussi parties de ceux qui parlent trop, ceux qui regrettent après coup. Mais qui, ayant trop de fierté, ne l'admettront pas, jamais. Or tu sais Tibus tout autant têtu que toi. Et tu sais aussi que cette conversation sur ton “appartenance” n’est pas vraiment terminée. Il s’agit là plus d’une pause, une trêve. Quoi qu’il arrive, tu continueras à dire que tu n’es pas à lui. Lui fera tout pour te prouver le contraire. Une querelle sans fin semble-t-il.

Il te faut te calmer. Être en colère ainsi ne résoudra rien et ça n’aidera pas non plus la situation. Alors tu respires lentement. Inspire. Expire. Et recommence. Mais il y a trop de non-dit entre vous, trop de choses que tu es fatiguée de cacher, de taire. Si bien que tu ne gardes pas longtemps ce calme que tu viens de retrouver. Encore moins quand il t’accuse d’être responsable de votre rupture. Théoriquement, ce n’est pas faux. Oui, c’est bien toi qui l’a largué. Mais si on s’y penche un peu plus, tu n’as rien fait d’autre que de terminer une histoire dont il avait déjà détruit la majorité. « Et qu’est-ce que je pouvais faire d’autre ? Rester accrochée à ton bras en souriant comme une demeurée pendant que tu t’amusais à regarder les culs des autres ? T’aurais pas péter un cable toi si les rôles avaient été inversés ? Répond-moi sincèrement, si j’avais passé mon temps à matter les autres mecs, t’aurais pas rompu avec moi ? » C’était l’une des questions que tu avais toujours voulu lui poser. Ne comprend-t-il pas qu’il t’a blessé ? Ne peut-il pas se mettre à ta place l’espace de deux minutes ? « Alors oui, c’est moi qui ai rompu. C’est moi qui t’ai quitté. Mais je n’allais pas rester avec toi juste parce que ça fait “bien” d’être avec une sang-pure ou j’sais pas trop quelle connerie du genre ! » Ajoutes-tu. Depuis votre séparation, tu t’es persuadée toute seule qu’il n’avait jamais eu aucun sentiment pour toi. Qu’il n’avait fait que jouer avec ta petite personne. Parce qu’après tout, tu es une belle femme, tu as toujours été jolie. Et puis intelligente aussi. Tu fais partie de l'élite sorcière. Tu es le haut du panier, le top du top. Se balader avec une fille comme toi au bras, qu’elle chance il a eu !

Il semblerait que chaque fois où tu retrouves un peu de quiétude, il faille qu’il rajoute de l’huile sur le feu. Et pour le coup, c’est vraiment la goutte d’eau qui fait déborder le vase. Cette rumeur n’est donc pas la seule qu’il balance. Super. Génial. Extra. Tu as étrangement ta main qui te démange. Une envie de lui mettre un gifle à nouveau ? Oui sans aucun doute. Tu ne le ménages pas dans le choix de tes insultes. À l’instant T, il est vraiment la pire ordure du monde pour toi. Alors qu’il n’est finalement qu’un gosse. En reconsidérant la chose, William ton père aurait plus de chance d’avoir ce super prix de “pire ordure du monde”. « Si je comprends Tibus ! Je le sais que c’était pas pour être méchant. Je sais que TU n’es pas méchant. Je te connais assez. Le problème étant que méchanceté ou pas, le mal a été fait. Et je ne sais pas ce que tu as raconté sur moi avant, je ne veux même pas le savoir, mais là tu n’as pas fait qu’éloignés les mecs. Non, cette fois-ci c’est bien pire. Parce que tout le monde est au courant. Parce que tout le monde va croire que je suis une pute, n’ayons pas peur des mots. » Et il y avait là un problème bien plus grave, un problème auquel il n’avait pas pu pensé. Enfin, s’il avait déjà pensé à t’en créer… Tu es bien loin de n’avoir que des amis ici. Et ce, même du côté des sang-purs. Il y arrive que des familles ne s’entendent pas, même dans l’élite. Si jamais cette histoire revenait à l’oreille de tes parents, tu serais une femme morte. Une femme déshonorée. Une femme n’ayant plus sa place dans sa famille. Pourquoi ? Et bien parce que tes chers parents ne sont que des puristes de la pire espèce prônant la virginité jusqu’au mariage comme des moldus catholiques. S’ils apprenaient que tu n’es plus vierge depuis un moment et encore pire avec un sang-mêlé dont le père est un moldu, je ne donne plus cher de ta peau. Ils pourraient te faire interner à St-Mangouste pour moins que ça. Oui, William et Victoire sont d’incroyables tarés. Non, tu ne peux en parler à personne. Et encore moins à Tibus.

Plus cette conversation s’éternise et plus elle t’épuise, littéralement. Tu as l’impression que vos mots, vos punchlines, sont des sangsues et qu’elle aspire ton énergie. Tu soupires longuement en passant une main dans tes longs cheveux de feu. « Tu n’as pas le choix Tibus… Tu ne peux pas continuer à faire. Tu ne peux pas éloigner tout le monde de moi tout en voulant rester dans ma vie. » Si seulement les insultes de certains étaient vraies. Si seulement tu avais un coeur de pierre. Rien de tout cela ne te toucherai et tu n’en aurais pas grand chose à faire de lui demander de te laisser vivre ta vie sans lui. Malheureusement, ton coeur est bien plus fragile que ce que tu ne veux bien laisser croire. Aussi sais-tu que tu ne dois pas t’attarder pour ne pas craquer en pleins milieux de ce couloir.

« Vas-y. Dis moi ce que j’ai fait. De quels maux suis-je responsable ? Non vraiment je suis curieuse tiens ! » Lui réponds-tu un brin agacée et amer. Tu n’as rien à te reprocher. Tu n’as rien fait de mauvais durant votre relation. Non, tu as même le sentiment d’avoir tout fait pour que ça marche, en vain. Mais s’il a des reproches à te faire, soit. C’est le moment à présent. Après tout, tout le monde vide son sac aujourd’hui, un peu de plus un peu de moins, qu’est-ce que ça peut faire ?
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Tibus T. Tagel
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MessageSujet: Re: I guess, you were not supposed to hear what I said w/Judith   I guess, you were not supposed to hear what I said w/Judith EmptyMar 5 Juin - 13:44

Don't kill me, baby

 PRÉNOM NOM PERSO1 et PRÉNOM NOM PERSO2  


You burn everything you see, Gold are your fingers, Leaving traces everywhere you go. Diamonds in your skin, my bood flows. Down of the water, Beads drippin' down your face, calling out my name.


Peut-être que c’était trop pour Tibus. Se recevoir sans cesse des reproches. Voir son ex-petite-amie trouver n’importe quelle raison pour lui en mettre plein la figure. Il sentait cette envie émaner d’elle, cette envie de trouver un mot, une phrase, une bonne répartie pour le faire taire. Comme si leur conversation n’était qu’une joute verbale, une bataille pour le pouvoir. Ils étaient tous les deux têtus, l’avaient toujours été, du plus loin qu’il pouvait se souvenir. Peut-être était-ce pour cela que la communication n’avait jamais été leur fort. Les non-dits s’étaient accumulés. Cette fâcheuse habitude qu’avait Tibus de se protéger à tout prix, et de construire une carapace autour de son être avait surement participé à la faillite de leur relation. Essayant d’esquiver chaque reproche de la jeune femme, le poufsouffle finit par lui renvoyer en pleine figure qu’elle fût la responsable de leur rupture. Après tout, c’était elle qui avait mit fin à leur relation, elle qu’il l’avait lourdé du jour au lendemain. Pas le contraire. Elle ne savait pas, évidemment, à quel point ça avait pu le toucher un peu moins de deux ans auparavant. Car Tib n’avait rien montré. Il avait ravalé ses sentiments, et s’était caché derrière une fierté pour faire rempart. Elle lui avait fait mal. Bien plus qu’elle ne pouvait sans doute se l’imaginer. Mais comment pouvait-elle le savoir après tout ? Il n’avait rien dit, rien montré. Au contraire, il s’était caché et avait fait comme si rien ne l’atteignait, recommençant à courir les filles comme si cette relation n’avait jamais existé. Pas étonnant qu’elle ait une aussi mauvaise opinion de son ex, pas étonnant qu’elle pense n’avoir jamais été qu’un jouet pour lui. Ce reproche avait glissé de sa bouche, comme si c’était le seul moyen de se défendre. Mais Tibus l’avait immédiatement regretté. Car cela allait les emmener sur une pente glissante sur laquelle il ne voulait pas se risquer. Après tout, il fallait sauver les apparences. Il était toujours mieux de passer pour le plus grand des connards que risquer de montrer un quelconque sentiment … La réaction ne se fit pas attendre. Toute aussi virulente. Les reproches brulaient sur la langue de la jeune femme, et elle accumulait les questions pour lui qui l’accablait petit à petit. Des questions qui le dérangeaient, qui laissaient entrevoir des sentiments différent qui s’entrechoquaient à l’intérieur même de son être. Peut-être parce qu’il y avait une part de vérité dans ce qu’elle disait. Evidemment qu’il aurait pété un câble à la simple idée qu’elle puisse en regarder un autre. Car la seule pensée, aujourd’hui encore, qu’elle puisse avoir un lien privilégié avec un autre garçon le rendait presque malade.

– Ca a rien à voir, c’est très différent. Mais si, ça m’aurait fait vriller de te voir intéressé par quelqu’un d’autre que moi.

Si la première partie de cette phrase démontrait encore une fois la mauvaise fois de Tibus, au moins il avait avoué une vérité l’instant d’après, ce qui était tout de même une bonne chose. Dans sa petite tête, les choses étaient très différentes quand il s’agissait de lui ou de Judith. C’était stupide évidemment, mais c’était comme ça qu’il ressentait les choses. Après tout, il s’autorisait beaucoup de choses qu’il aurait détesté voir dans le comportement de son ex-petite-amie. Mais elle n’en avait pas fini. Si elle s’était contentée de poser des questions dans un premier temps, elle avait désormais cru bon de juger comment penser Tibus. Voilà qu’elle venait de lui balancer en pleine figure qu’il avait apparemment été avec elle parce que ça faisait bien d’être au bras d’une sang-pure. Ses paroles le firent vriller. La colère lui était montée par ce sentiment d’injustice. S’il était accoudé au mur depuis le début de cette conversation. Tous dos à lui, il laissa son poing allait se cogner dans celui-ci. Assez fort. Pour se calmer, pour se canaliser ; peut-être même pour s’empêcher de dire quelque chose qu’il allait regretter. Elle avait touché un point sensible en ayant des paroles comme celles-ci. Elle allait surement s’en rendre compte face à cette réaction étrange. Mais ses lèvres restaient définitivement fermées. Encore une fois, il gardait pour lui quand il aurait dû tout dire, tout lâcher. Heureusement que cette conversation s’efface, laissant place à une autre, Tibus ayant un grand besoin de redescendre un peu en pression. Si ce n’était pas la première fois qu’il lançait des rumeurs au sujet de son ex, il ne l’avait jamais fait avec un fond purement mauvais. Au contraire, dans sa tête, c’était simplement pour la protéger, ou pour garder cette emprise qu’il avait sur elle peut-être aussi. Elle comprenait qu’il n’était pas méchant, elle le savait, mais il avait apparemment dépassé les bornes avec cette histoire.

– Les gens penseront pas que tu es une pute. Tu es surement la dernière des filles de poudlard qui pourrait être qualifié de telle. Aie confiance en toi, et garde la tête haute comme tu sais si bien faire, personne pourra t’atteindre.

Il avait peut-être été celui qui avait lancé cette rumeur, mais Tibus savait que s’il entendait la moindre personne avoir des mots durs à l’égard de Judith, il n’hésiterait sans doute pas l’ombre d’une seconde pour monter au front et pour la défendre. Il n’accepterait pas qu’un abruti de mec ne l’insulte dans son dos. Tibus se fichait bien de ce qu’on pouvait dire sur sa personne. Il faut dire qu’il était plutôt relax de ce côté-là. Qu’on le déteste ou qu’on dise des méchancetés à son sujet ne lui importait que trop peu. Mais il se doutait bien que tout le monde n’était pas comme lui. Pour ce qui était de Judith, elle voulait qu’il la laisse tranquille. Il n’avait pas le choix que de la laisser. Il plongea son regard dans le sien, sans un mot, sans une parole. Peut-être qu’elle avait raison. Mais il n’allait pas le lui dire. Car le fait qu’elle ait raison ou tort n’avait pas réellement d’importance pour lui. S’il continuait à interférer dans sa vie comme cela depuis deux ans, il n’allait sans doute pas arrêter maintenant, qu’il le veuille ou non (et clairement il ne le voulait pas). Cette conversation était compliquée pour lui, parce que la pluie de reproches commençait réellement à l’atteindre, mais à l’agacer. Après tout, qui ne serait pas énervé après dix minutes à attendre être la pire personne du monde entier ? D’une voix froide et sarcastique, il lui annonça donc qu’en effet il était le seul responsable de tous les maux entre eux. Bon visiblement, ce pique n’avait rien fait pour arranger les choses. Puisqu’elle lui répondit sur le même ton agacé.

– Allez laisse tombé, j’ai pas envie de jouer ce petit jeu avec toi.

Quand il s’agissait de s’ouvrir, il n’y avait plus personne du côté de Tibus, on dirait. Cette conversation était loin de prendre un tournant positif. Il n’était pas le genre à se prendre la tête, et n’aimait clairement pas les confits. Et même s’il avait commencé cette gueguerre, il avait plus qu’envie qu’elle se finisse maintenant.

– Et si on finissait cette charmante dispute avec un peu de cul vite-fait bien-fait ?

*GAME OVER.*

Ou comment se faire tuer en moins de temps qu’il n’en faut pour dire quidditch.



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MessageSujet: Re: I guess, you were not supposed to hear what I said w/Judith   I guess, you were not supposed to hear what I said w/Judith EmptyMar 5 Juin - 18:41

Tout pareil que dans l'autre sujet, je pense pas que McGo apprécierait d'entendre ce genre de vocabulaire kwa

Le membre 'Lyra Selwyn' a effectué l'action suivante : Lancer de dés


'Infractions légères' :
I guess, you were not supposed to hear what I said w/Judith B13OMu6
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Judith Yaxley
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MessageSujet: Re: I guess, you were not supposed to hear what I said w/Judith   I guess, you were not supposed to hear what I said w/Judith EmptyMer 6 Juin - 1:47

I guess, you were not supposed to hear what I said
ft. Tibus T. Tagel
La conversation arrive à son terme, tu le sais, tu le sens. Et ce n’est pas pour te déplaire il faut bien se l’avouer. Tu regrettes presque d’être venue le trouver. Au final, n’aurait-il pas mieux fallu ignorer ses idioties plus qu’autre chose ? Probablement oui. Mais voilà, tu avais ce besoin de réponse, ce besoin de lui avouer bien trop de non-dits entre vous. Sa entêtement et sa mauvaise foi ont fait que tu n’as pas forcément eu toutes les réponses que tu voulais. Du moins pas celle que tu attendais. Peux-tu vraiment l’en blâmer alors que tu te caches toi aussi dans une certaine superficialité ? De toute évidence non. Pourtant tu lui en veux quand même. C’est plus fort que toi. Si tu lui reproches beaucoup, tu ne sais en revanche pas le haïr. Et c’est ça le pire. Tu aimerais tant pouvoir le detester. Or, tu en es incapable. C’est une triste et cruelle vérité que voilà. Vous vous êtes blessés mutuellement. Vous avez heurté vos égos respectifs, ébranlé votre confiance en vous, dis des choses bien trop blessantes, des choses que vous ne pensez même pas. Il y a fort à parier qu’à peine sortie de ce maudit couloir, tu fondes en larmes. Sans doute iras-tu te cacher dans un lieu que toi seule connais, que toi seule fréquentes. Et tu y resteras un long moment, ressassant sans cesses cette dispute et les précédentes. S’il s’avère qu’une personne te questionne sur le pourquoi de tes yeux rouges, tu n’auras qu’à feindre une allergie quelconque avec le sourire le plus idiot dont tu es capable. Après tout, jouer la comédie, faire semblant, c’est un peu ton domaine non ?

Lentement, tu secoues la tête. Ta réponse ne se fait pas attendre. « C’est exactement pareil. J’ai supporté pendant quatre mois ce que tu n’aurais toi pas supporté une seule fois. » Il y avait là bien plus de vérité que de reproche. Ou alors cette vérité était-elle un reproche ? Allez savoir. Toujours est-il que tes paroles ne sont pas là pour te donner un quelconque air de supériorité malgré les apparences. Il devait ouvrir les yeux, il devait se rendre compte du mal qu’il t’avait fait. Parce que si quelqu’un à bien contribué à la dégradation de ton estime de toi, c’est bel et bien lui, aussi triste que cela puisse paraître. Comment voulez-vous vous sentir bien, importante, belle, avec un homme qui n’a d’yeux que pour les autres ? C’est impossible, tout bonnement impossible. La réaction qu’il a suite à tes paroles sur la nature de ton sang te fait sursauter et tituber en arrière. Il y a probablement une pointe de peur dans ton regard quand celui-ci se pose brièvement sur le poing du Poufsouffle. Peur qu’il a peut-être décelé. Ou peut-être pas. Tu n’aimes pas la violence. Pas du tout même. Pour le coup, c’est encore ton père qu’il faut blâmer pour cette superbe phobie. Un homme en colère, c’est plus que flippant pour toi. Ah si Tibus savait un quart des aberrations qu’il se passe chez toi, pour sûr qu’il ne te laisserai pas y retourner. Personne ne te laisserait y retourner en fait. Mais voilà, tu as tout de même la réputation des Yaxley sur les épaules. Tu ne peux pas te permettre d’avouer à qui que ce soit qu’il arrive à ton père d’être violent envers Apolline ou toi parfois. Cependant voir ton ex ainsi en colère est très déstabilisant. Tu n’es pas sûre de l’avoir déjà vu réellement ainsi en fait. C’est peut-être cette réaction virulente qui te fait prendre conscience d’à quel point tu es encore allée trop loin dans tes propos. Dommage que tu ne t’en rendes compte toujours qu’après coup.

Plus rapidement que l’on pourrait le croire, le sujet de la conversation change. Sont-ce des compliments qu’il te fait là ? C’est plus qu’étonnant après cette ribambelle de reproches que vous vous êtes balancés l’un l’autre. Ça aussi c’était aussi inhabituel pour toi. Pas tant le fait que cela vienne de lui. Non plutôt le fait de recevoir des compliments tout court. Si bien que tu n’arrives tout simplement pas à répondre quoi que ce soit. Qu’est-ce qu’ils disent, les autres, dans ce genre de situation hein ? Sa dernière phrase te fait simplement hausser les épaules. S’il savait vraiment ce que cache cette pseudo-confiance, cette tête haute. S’il savait que le moindre mot méchant, la moindre moquerie t’anéantissait un peu plus à chaque fois. Tu es une petite chose fragile. C’est vrai. Une jeune femme qu’il convient de protéger mais qui n’a d’autres choix que de se protéger elle-même.

Plus cette dispute s’éternise, et plus tu sens cette horrible boule de sentiments grossir dans ta gorge et dans ton ventre. Il y a de la tristesse, de la colère, de la rancoeur, de l’angoisse bien évidemment. Mais il y a également pire, comme ce sentiment de trahison. Ou encore, et sans doute le plus douloureux, celui d’une passion refoulée. « Ah oui… Ce petit “jeu”... » Reprends-tu sur un ton amer. Parce qu’il est vrai que tu ne fais que jouer depuis le début. D’ailleurs, vous ne vous disputez pas vraiment. Non, c’est plutôt un concours pour savoir qui aura le meilleur reproche à balancer à l’autre, la meilleure répartie fondée sur des idioties. Ces mots sont ceux qui te décident enfin à quitter cette conversation. Tu ne peux pas continuer comme ça plus longtemps. Et surtout, tu ne veux pas lui donner la possibilité de te détruire plus que tu ne l’es déjà. Alors tu remets ton masque de garce, oui parce que c’est peut-être pas évident à comprendre mais tu l’avais enlevé, et te décolles du mur de pierre pour lui tourner les talons. C’est ce moment qu’il choisit pour t’offrir une partie jambes en l’air. Tu fais tous les efforts du monde pour ne pas craquer, pour ne pas montrer ta colère et décide de simplement lui répondre ces quelques mots avant de quitter le couloir d’un pas pressé. « Ah mince ! J’aurais adoré mais… J’ai une MST. »
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