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 Your love could start a war | Myron

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Lyra Selwyn
7ème année
Lyra Selwyn

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MessageSujet: Your love could start a war | Myron   Your love could start a war | Myron EmptySam 9 Juin - 14:39




Your love could start a war

Lyra & Myron

You know I gotta love you, Our name is written in the streets, You are a force of nature, The fire's moving through your feet.

La mauvaise humeur ne m’avait pas quittée depuis ce matin. Une remarque de trop de Myron et j’étais partie en vrille. Comme souvent en sa présence, la moutarde m’était rapidement montée au nez. Il s’insinuait dans mes pensées bien trop souvent depuis notre rencontre aux Trois Balais. Ca ne datait pas d’hier et pourtant, je me souvenais de l’harmonie qu’on avait eu en chantant ensemble. Je me souvenais aussi de ses coups fourrés contre ma maison, de ses nombreuses blagues à mes dépens, de certains de ses goûts discutables en matière de groupes de rock, de mes vengeances sur lesquelles je pouvais passer des nuits blanches. Oui, il était bien trop souvent dans ma tête pour mon propre bien. Flynn ne manquait jamais une occasion de se moquer de moi à ce sujet. En cette année de BUSES et bien qu’ils soient encore pour dans plusieurs mois, tout le monde professeurs et camarades compris semblaient toujours avoir cela à l’esprit. Ce n’était pas mon cas. Enfin j’y pensais bien sûr, mais c’était loin de me mettre dans tous mes états.

Je n’avais jamais aimé réviser de toute manière. J’aimais pratiquer la magie, mais à mon rythme, comme je l’avais décidé et en passant rapidement sur la théorie. C’est pour ça que ces dernières années j’avais décidé de développer mes propres sorts. C’était loin d’être évident et à ce jour, un seul d’entre eux était utilisable. Cela faisait à peine quelques jours que je l’avais finalisé. C’était donc sous le coup de l’énervement que je l’avais lancé sur Myron. C’était Flynn qui jusque-là avait toujours joué les cobayes volontaires. C’était la première fois que je l’utilisais en dehors de mes essais. Et je dois dire que voir Myron se transformer en petit canari furieux m’avais fait exploser d’un rire tonitruant. Rire qui se perdit quelque peu quand ledit canari se mit à attaquer mes cheveux. McGonagall était arrivée sur ces entrefaites, sans doute alertée par un préfet ou par les cris qui avaient précédé le sort. Elle avait rendu son apparence à un Myron furieux avant de se lancer dans un de ses terribles monologues. On avait même perdu des points pour nos maisons. Moi plus que Myron d’ailleurs vu qu’apparemment je l’avais agressé. Cette blague…

J’avais ensuite dû suivre McGonagall jusque dans son bureau. Elle m’avait annoncé que j’aurai droit à une retenue en fin de semaine. Elle avait l’air particulièrement agacée et je dus subir un nouveau sermon sur la nécessité de ne pas me laisser aller à la moindre provocation, le fait que c’était une année charnière, qu’il était tout simplement inadmissible que je jette des sorts sur mes camarades… Et bien d’autres choses mais j’avais fini par mettre mon cerveau sur pause et plaqué un air contrit sur mon visage en hochant la tête de temps à autres. Ce n’est que lorsqu’elle changea de ton que je me reconnectais avec la réalité.

« Il faut pourtant avouer que cette métamorphose était plutôt impressionnante. Surtout pour une élève de votre niveau. C’est bien dommage que vous ne montriez pas davantage de votre potentiel en cours. »

Je me retenais de rouler des yeux. Je n’en pouvais plus d’entendre les professeurs me rabâcher que je ne développais pas mon plein potentiel. Ils ne s’étaient jamais dit que mes ambitions étaient peut-être ailleurs que dans l’excellence académique ?

Quarante minutes et un sacré mal de crâne plus tard, j’avais pu quitter le bureau de la directrice des Gryffondor. Resserrant mon écharpe autour de mon cou, j’enfilais également des gants pour affronter la froideur de l’hiver. J’avais besoin de prendre l’air. Ma conversation avec McGonagall m’avait un peu calmée mais j’espérais que le lac finirait de m’apaiser.

Une fois en face du lac, je m’asseyais sur une partie d’herbe non encore gelée. Je me mis à chantonner une balade à la mode, sans me rendre compte des bruits de pas approchants dans mon dos.
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MessageSujet: Re: Your love could start a war | Myron   Your love could start a war | Myron EmptyDim 10 Juin - 17:36


Your love could star a war.
Dieu sait comment c'était arrivé, mais c'est arrivé. Une journée comme toutes les précédentes, à ronchonner sur le trajet vers la grande salle, les yeux encore collés, avec un besoin vital d'engouffrer quelques tartines et d'avaler le divin breuvage te permettant d'être parfaitement réveillé. Le babillement léger et habituel de tes fanfarons de camarades le long des couloirs, sacs sur l'épaule, les heures interminables de cours plus ou moins intéressants selon les matières. Des pages de parchemins remplies de gribouillis inutiles mais détaillés à la place de notes soigneusement recopiées. Tout ça pour écouter Binns déblatérer une énième fois sur la Révolte des Goblins, dans le silence le plus total. Apercevoir des flaques de bave sur les pupitres de certains élèves, s'abîmant complètement dans le sommeil pour tenter de fuir ces informations soporifiques. Une journée normale, somme toute. Puis il y avait eu la confrontation avec Lyra. Ah Lyra, tigresse survoltée dissimulée sous un écrin vert et argent. Suffisait de choisir suffisamment bien ses mots pour voir la colère se refléter sur son joli minois. Le moindre mal étant un prétexte à la joute, aux répliques insolentes, aux tremblements de rage. Vous aviez le chic pour taper là où ça faisait mal. Tu ne te souvenais même plus de la raison pour laquelle ça avait débuté, tu ne comptais encore moins le nombre de disputes qui rythmaient vos semaines. L'interprétation musicale permettant votre rencontre te semblant bien loin, déjà. Laissant place à vos rencontres impromptues dans tous les recoins de cette école, faisant rebondir l'écho de vos voix agacées contre les murs de pierre grise. Mais t'avais pas arrêté de penser à elle pour autant, de voir son visage se dessiner derrière tes pupilles, son sourire à mille watts, son visage intensément détendu pendant votre chanson. Sa voix chantante et ferme qui résonne presque tous les jours pendant les déjeuners, papillonnant de table en table, rayonnante. Et tu te vengeais de cette torture qu'elle t'infligeait inconsciemment, en répondant avec encore plus de hargne à son encontre, peu importait le sujet.

Cette fois, ça avait été différent. T'aurais pu mettre ça sur le compte de la pression engendrée par les examens à venir, de son côté, mais même pas. Mademoiselle était une touriste de grande envergure, peu portée sur les études. Agaçante demoiselle gracile au talent inné dans certaines matières. Pouvant se permettre de travailler peu mais d’exceller. Ce qui n'était pas ton cas, te faisant rager intérieurement. Jamais tu n'irais lui avouer. Du coup, t'avais été légèrement hébété de comprendre ce qui venait de se passer. Une minute tu étais toi, Myron, hurlant rageusement sur la donzelle, une minute tu étais un volatile caquetant et battant des ailes furieusement. Sous son regard d'autant plus amusé. La garce. De quel droit avait-elle osé essayer une de ses expériences sur toi ? Et puis, un canari. Génial. Une boule de plume sifflante et presque inoffensive. Oui, presque. Parce que t'étais littéralement allé voler dans sa tignasse brune, t'emmêlant exprès dans les longues mèches sombres, tentant de donner des coups de becs sur son crâne. C'est la voix austère de ta directrice de maison qui vous avaient arrêté, sinon t'aurais vainement tenté de percer un trou dans sa caboche de crâneuse. T'avais fini par reprendre forme humaine, sous sa baguette experte, les poings serrés, avant qu'elle n'enlève des points à vos deux maisons, pour confrontation dans les couloirs. Et t'étais parti en trombe pour te calmer, avec une idée bien précise en tête, tandis qu'elle se faisait embarquer par Minerva dans son bureau. Bien fait pour elle.

T'étais monté rageusement dans votre dortoir, balançant les habits qui jonchaient le sol dans un coin pour attraper ton cajón, repartant comme une furie sous le regard surpris des autres garçons partageant votre chambre. Il te fallait de l'air. Et de l'espace. Beaucoup d'espace. La lisière de la forêt interdite t'étais plutôt familière, depuis le temps. À force d'exil de ce côté-ci du territoire de l'école, pour tambouriner comme un malade sur ton instrument de musique, déchaînant ta colère sur autre chose que le joli visage de la vipère. T'étais pas pour le violence envers la gente féminine mais parfois, ça te démangeait un peu. Donc tu préférais évacuer la pression sur ton cube en contreplaqué plutôt qu'autre chose. T'avais le nez et les pommettes rougies par le froid, un bonnet engoncé sur ton crâne, d'où s'échappaient quelques boucles nouvelles, plus longues que les autres. L'écharpe de ta maison trônant fièrement autour de ton cou. Une bonne demi-heure à taper furieusement sur l'instrument, les yeux clos, respirant et soufflant par le nez. Mais l'hiver et la faim t'avaient rappelé à l'ordre, t'intimant de rentrer au plus vite. T'aurais volontiers agrée à la demande, l'herbe parfois givrée crissant sous tes chaussures, mais il y avait eu cette voix, chantonnant doucement dans le lointain. Que t'avais bien entendu reconnu entre mille, t'ayant accompagné il y a quelques mois. Encore elle. Et ton sang ne fait qu'un tour en repensant à la scène, l'humiliation provoquée par son sortilège. C'était trop, cette fois. Tu changes de direction d'un coup, réduisant la distance entre la demoiselle et toi. « Alors comme ça on se permet d'agresser ses petits camarades, Selwyn ? » Le sifflement qui s'échappe d'entre tes lèvres se prête bien plus à la maison à laquelle elle appartient que la tienne. Mais t'y peux rien, t'es en colère et tout s'échappe encore avec un naturel déconcertant. « Surtout de manière aussi sournoise. C'est bien typique de Serpentard, ça. » Tu croises les bras avec un sourire mesquin. Elle avait beau être différente de ses autres camarades, beaucoup plus franche et lumineuse, elle n'avait néanmoins pas été renvoyée là-bas par pur hasard.

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Lyra Selwyn
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MessageSujet: Re: Your love could start a war | Myron   Your love could start a war | Myron EmptyDim 10 Juin - 19:32




Your love could start a war

Lyra & Myron

You know I gotta love you, Our name is written in the streets, You are a force of nature, The fire's moving through your feet.

Je n’avais pas prémédité mon geste en transformant Myron en canari. Enfin… disons que je n’avais pas prévu de le faire à cet instant précis. Sinon, oui, le sort lui avait toujours été destiné. Comme une réplique à ses provocations, à ses nombreuses farces, à la façon qu’il avait de se présenter avec ses petits airs supérieurs après avoir humilié certains de mes camarades, dont la plupart ne lui avaient jamais fait de tort. Je détestais cette façon qu’il avait de nous mettre tous dans le même sac parce qu’une poignée d’abrutis lui menaient la vie dure. Toutes les maisons avaient leur lot de crétin. Certes, il y en avait une belle brochette parmi les verts et argents, je pouvais lui accorder ça mais nous étions loin d’en avoir le monopole. C’était tous ces préjugés absurdes qui me rendaient folle de rage et qui me donnaient envie de hurler. Surtout quand ils sortaient de la bouche de quelqu’un qui me fascinait un peu trop pour ma propre tranquillité mentale. Alors j’avais étudié (oui, je connais le sens de ce mot) pas les cours dont j’aurais eu besoin cette année, non. Le meilleur moyen de lui rendre la monnaie de sa pièce en touchant, en plus, à une matière qui le faisait trébucher. La métamorphose. Après tout, il était le premier à me renvoyer au visage mes désastreuses aventures en potions. Son autre faiblesse, c’était sa petite fierté de rouge et or. Métamorphose. Ridicule. Wagtail. L’oiseau dont il portait le nom était cependant trop ravissant pour réellement le tourner en ridicule. J’avais donc opté pour le canari. Un plan de longue haleine que je comptais garder pour une occasion spéciale mais mon impatience m’avait pris de court. Rien ne se faisait jamais comme prévu quand il était question de ce maudit gryffondor.

 « Alors comme ça on se permet d'agresser ses petits camarades, Selwyn ? » Encore lui ?. Il était décidément partout. Physiquement ou dans mes pensées, c’était comme s’il m’était tout bonnement impossible de m’en défaire. La rage qui animait son ton me laissait de glace tandis que je me relevais, lissant les plis de ma robe de sorcière avant de replacer une mèche rebelle. Ca ne lui avait donc pas suffit ? Me rapprochant de façon à me poster face à lui, je le fixais droit dans les yeux, attendant la suite. « Surtout de manière aussi sournoise. C'est bien typique de Serpentard, ça. » Et là, je ne pus que voir rouge, le poussant de mes deux mains de façon à le faire reculer. Depuis notre duo aux Trois Balais, c’était notre premier contact physique. Nos joutes étant jusque-là restées verbales ou à coup de farces interposées.  

« Sournoise ? Moi ? J’étais juste en face de toi je te rappelle. Je ne t’ai pas attaqué de dos. Je n’ai pas préparé de potion en cachette. Tu peux en dire autant avec toutes tes farces contre ma maison ? Je ne m’en suis jamais prise à quelqu’un gratuitement et je ne vois pas en quoi une petite métamorphose de rien du tout est une agression. Si ton ego démesuré ne l’a pas supporté c’est TON problème pas le mien. »

J’avançais à présent droit sur lui, plus énervée que jamais. Ponctuant chacune de mes phrases par un petit coup rageur de mon index sur sa poitrine comme si j’essayais de lui inculquer une leçon.

« J’en ai plus qu’assez que tout le monde nous traite de manipulateurs sournois comme si on était la lie du monde sorcier. C’est peut-être une grande découverte pour toi mais il y a des gens très bien à Serpentard et des abrutis dans les autres maisons. Et juger toute une catégorie de personnes sur les actions d’une poignée d’entre eux c’est juste minable. »

Poings à présent sur les hanches, j’étais prête à terminer ma diatribe. Les joues rouges, le regard flamboyant.

« Placer les gens dans de jolies petites cases à cause du choix d’un chapeau quand on avait onze ans, à cause de la famille dans laquelle on est né, à cause de nos capacités magiques ou de notre état de santé, à cause de nos fréquentations, ça aussi c’est tout aussi minable. Et là, en disant ça tu ne fais que reproduire exactement la même chose que ces horribles Serpentards que tu méprises tant. Alors ? Ça fait quel effet ? Ça te rend fier ? »

Tous ces mots, je les avais gardés en moi depuis des années. Elle lui était autant destiné qu’à mes parents, mes camarades de promotions, les autres sangs-purs. Tout le monde. Des frustrations accumulées à observer toute une société bloquée dans des carcans ridicules et qui explosait au moment le plus inopportun et peut être contre la mauvaise cible me laissant tremblante de colère.
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MessageSujet: Re: Your love could start a war | Myron   Your love could start a war | Myron EmptySam 16 Juin - 15:08


Your love could start a war.
Le mordant du froid hivernal ne suffisait pas à calmer tes nerfs malmenés. Tambourinant comme un forcené sur ton instrument de musique, tant et si bien qu'on aurait pu croire que tu voulais traverser le contreplaqué du plat de ta main. Elle te restait en travers de la gorge, cette confrontation se terminant par ta métamorphose en volatile jaune et caquetant de toutes parts. Injuste, ça avait été injuste et certainement prémédité, vu la manière naturelle dont elle l'avait sorti, baguette en avant. T'avais pas vu le coup venir et ton amour-propre en avait pris un sacré coup. Impossible pour toi de violenter une femme, t'avais trop d'éducation pour ça, mais tu préférais gueuler à gorge déployée que de lancer un sort de cette façon. Ce qui te faisait enrager, c'était ce petit sourire insolent accompagné d'un éclat de rire, à la suite de ça. Cette sorte d'amusante condescendance qui ressortait comme une victoire du côté de la maison de Salazar. C'est vrai que rien n'y personne n'échappait réellement à tes frasques et autres petites farces, mais les verts et argent étaient une cible de choix, à laquelle tu portais une immense attention. Et pour cause, ils t'avaient appris ce qu'étaient le mépris et l'intolérance. L'élite suprématiste venant décharger son venin sur ceux considérés comme la sous-race. Comment voulait-elle que tu apprécies ceux qui avaient fait de ta première année, un enfer ? Certes, ça t'avait poussé à travailler d'arrache-pied dans tous les domaines, excellant dans la plupart d'entre eux, démontrant l'égalité de tes capacités. Mais ça restait un souvenir désagréable, marquant, qui avait forgé ton caractère et ton point de vue sur cette maison. Tu laisses échapper un soupir rageur, serrant la mâchoire, laissant retomber ta tête doucement sur le cajón. Tes doigts sont engourdis par les basses températures et tu finis par te lever, faisant crisser l'herbe glacée sous la semelle de tes chaussures. T'étais pas encore rasséréné, loin de là, mais ce moment de calme absolu à la lisière de la forêt avait été bénéfique. Il fallait simplement éviter d'aborder les choses qui fâchent. Comme à peu près tout.

Et au final, te voilà devant elle à nouveau, interpellé par la mélodie de sa voix. Impossible de passer une journée sans avoir son visage délicat dans ta ligne de mire, sans entendre ses éclats un peu partout dans les corridors, sans apercevoir sa silhouette fluette se déplacer gracieusement. Elle était toujours là, à portée de main mais toujours inaccessible. Il n'y avait que les disputes pour vous rapprocher, le duo semblant tellement lointain. Elle se lève, royale, lissant sa jupe d'écolière avant de se tenir devant toi, droite et fière. Et à peine ta tirade terminée que tu sens deux mains faire pression contre ton torse pour t'envoyer quelques pas en arrière, avec une exclamation de surprise. La garce. Et voilà qu'elle commence avec une diatribe effrénée, rapide, violente, qui sait toucher là où ça fait mal. L'ego. Le tien est immense, hein Myron ? Aussi large que le lac qui borde la zone où vous vous trouvez. T'avais jamais réellement vu les choses comme ça, au fond et ça t'énerve parce que tu ne peux rien répondre à cela. Elle a raison mais ce n'est pas pour autant que tu vas accepter ses paroles comme si elle était Morgane elle-même. Elle continue, continue encore, à déblatérer sur les idées que toute l'école se fait sur sa maison, sur l'image désormai imposées sur les élèves de Serpentard. Qu'elle réfléchisse peut-être à ce qui amené les esprits à penser à cette maison comme ça, peut-être ? Tu enrages, les poids serrés, laissant son index revenir une fois, deux fois, trois fois sur ta poitrine, tandis qu'elle semble ne pas vouloir s'arrêter. Tes yeux se font froids, acérés comme la buse cherchant sa proie. La colère plisse tes lèvres en une fine ligne et tu sens ta langue se détendre, prête à cracher le venin. Au fond, ne se seraient-ils pas trompés de maison à ton sujet ?

Tu attends poliment qu'elle termine, enregistrant les mots qui sortent de sa jolie bouche, sifflés comme le serpent à sonnette, menaçant de la pointe de sa queue. Les joues rougies par le froid et la colère, les yeux flamboyants, la tignasse à moitié dégagée de son écharpe. Tu attends, parce qu'après, c'est ton tour. Et qu'il vient très rapidement. « Qu'est-ce que tu crois, Selwyn ? Que tu vas me toucher avec tes paroles ? Tu peux rêver. Je suis arrivé dans le monde magique avec l'espoir qu'il serait bien meilleur que celui que je connaissais et qui sont les personnes venues briser celui-ci ? Les Serpentards. Qui sont ceux venus m'expliquer avec toute la douceur du monde que je n'étais qu'un membre de la race inférieure ? Même pas un homme, une chose impure qui ne mérite même pas d'être regardée, reconnue, appréciée. Pas les Gryffondors, pas les Serdaigles, pas les Poufsouffles. Les Serpentards. » Tu te rapproches de nouveau, à mesure que les mots s'échappent d'entre tes lèvres. Tu te rapproches encore et tu repousses la manche de ta cape d'hiver au niveau de ton coude, dévoilant ton avant-bras pâle et mince. « Est-ce qu'il faut que je fasse une petite découpe bien nette pour qu'ils comprennent que le sang qui coule dans mes veines est exactement de la même couleur que le leur ? Je suis prêt à essayer, si c'est pour éviter à d'autres de vivre ce que j'ai vécu à cause de certains membres de ta maison. » Ta voix est plate, morne, presque résignée et en même temps piquetée de quelques éclats de combativité. Tu n'en démordras pas, t'as pas envie que le schéma se répète.

T'es tout prêt d'elle, t'as comblé instinctivement la distance entre vous, dans cette joute qui n'en finira pas. La débat a toujours été stérile et vous aurez beau continuer, il n'en verra jamais la fin. Mais tu persistes, parce que t'as besoin d'en parler, au fond. « Tu sauras que je n'ai jamais humilié ceux qui ne le méritent pas, Selwyn. J'ai un certain sens du respect, contrairement à ce que tu penses. Tout le monde y passe, c'est jamais rien du bien méchant et je n'ai aucun compte à te rendre sur le pourquoi de mes actions. » Désormais c'est toi qui pointes un doigt accusateur vers elle, son souffle chaud créant des légères volutes de fumée dans l'air ambiant. « Je n'ai jamais blessé personne intentionnellement non plus, alors tu peux garder tes conneries pour toi. Si tes petits copains sont des menteurs, c'est leur problème. » Tu finis d'expirer, de cracher tous ces mots à sa figure, comme vidé mais désormais rempli d'une nouvelle rage de vivre. Bordel, ça faisait du bien de sortir tout ça de l'intérieur. Et encore, t'en avais pas fini.

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@Lyra Selwyn evil laugh


Dernière édition par Myron Wagtail le Ven 22 Juin - 19:05, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Your love could start a war | Myron   Your love could start a war | Myron EmptyDim 17 Juin - 0:38




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Il est plus piquant que jamais Myron. Il est le seul à pouvoir me mettre dans des états pareils. En sa présence, la moindre contrariété semble exacerbée, son petit minois fier et arrogant agissant comme un véritable catalyseur. Il m’insupporte et pourtant, je ne peux me résoudre à l’éviter forçant même parfois le destin pour me retrouver sur son chemin. A croire qu’une part masochiste de moi-même cherche à tout prix sa présence. A aller toujours plus loin, pour voir qui craquera le premier dans cette guerre d’ego sans fin. Chacun voulant à tout prix avoir raison, gagner l’argumentaire sans jamais rien lâcher. On en revenait toujours aux mêmes divergences, aux mêmes incompréhensions. Parce que la même rage et la fureur nous animait mais qu’elle trouver une cible différente. Pour lui les Serpentards, pour moi les préjugés. Et nos convictions rentraient bien souvent en conflit. Mais il y avait aussi le fait que c’était si bon de le faire enrager. De voir les muscles de son visage se contracter de colère parce qu’il n’avait pas aimé ma dernière trouvaille et le voir cogiter. Savoir que comme ça, là haut, dans sa tour, il penserait un peu à moi.  Et là, à voir ses lèvres pincées et sa mine de plus en plus sombre, je sais que j’ai fait mouche. Même s’il ne l’admettra jamais. Je sais aussi qu’il va répliquer vertement. Parce que je le connais maintenant et que je l’ai beaucoup observé. Alors, dans ma furie, je me prépare à encaisser des paroles qui ne me plairont certainement pas.

Parlementer avec Myron, c’était comme s’adresser à un mur. Il n’écoutait qu’à moitié, retenait ce qui l’arrangeait et ne faisait aucun effort. Je comprenais les espoirs déçus et les grandes espérances d’un petit garçon devenu un jeune homme fier et revanchard. Je comprenais oui. Je ne cautionnais pas pour autant la cabale qu’il avait lancé contre les Serpentards dans leur ensemble. Ma maison avait certes son lot d’abrutis mais elle comptait également des gens adorables et qui gagnaient à être connus comme ma chère Adrienne. Je retenais un nouveau flot de parole de quitter mes lèvres, lui rendant la politesse qu’il avait eu pour moi un peu plutôt mais ma réplique suivante grondait en moi, prête à exploser. Même pas un homme, une chose impure qui ne mérite même pas d'être regardée, reconnue, appréciée. Cette remarque, à elle seule fait vaciller une micro seconde mon regard derrière un voile de douleur. Parce que je connais le sentiment qui nous traverse lorsqu’on nous donne l’impression d’être une erreur de la nature. Mais ses préjugés refont surface et ma colère également, par mimétisme. Il se rapproche de moi mais je tiens ma position, pas décidée à lui céder ne serait-ce qu’un pouce de terrain. Il est proche maintenant, si proche que je peux même sentir sa chaleur. J’ai beau être quelqu’un de tactile, à part avec mes amis les plus proches il est rare que je laisse quelqu’un rester aussi prêt. Cela devient ensuite bien trop gênant. Pourtant, avec lui c’était presque… agréable ? Pas désagréable en tout cas. Pourtant notre échange ne se prêtait pas à ce genre de sentiment et j’étais trop furieuse pour m’appesantir là-dessus.

« C’est bien dommage figure toi. Parce que si plus de gens laissaient de côté leurs différences et arrêtaient d’alimenter cette spirale infernale de haine mutuelle, on ne serait peut-être pas nés au milieu d’une horrible guerre d’épuration. Alors oui, qu’on ai pu te dire ce genre de chose c’est totalement impardonnable et si j’entendais quelqu’un, peu importe qui le dire je ne les transformerai pas en quelque chose d’aussi mignon qu’un canari. Mais tous les Serpentards de chaque année ne sont pas venus t’insulter en rang d’oignons. On est nombreux à trouver ça inadmissible par Merlin ! »

Je reprends ma respiration une seconde, trop m’énerver pourrait avoir des effets néfastes. Une chance que je sois plutôt en bonne forme aujourd’hui.

« Les autres maisons aussi ont des préjugés figure toi. Peut-être pas sur le sang mais ça ne veut pas dire que ce n’est pas blessant. Comme se faire arrêter en plein milieu d’un couloir juste par ce que quelqu’un de TA maison veut savoir si mes parents sont des mangemorts ou si on passe nos soirées à mettre en route des petits héritiers dans nos dortoirs ! Ça aussi c’est insultant. Toutes les soi-disant blagues sur la consanguinité aussi. C’est pas un monopole vert et argent. »

Agacée par la tournure de cette discussion, je décrochais la broche qui retenait ma cape avant d’en enfoncer l’aiguille au bout de mon index et de le pincer afin de faire perler le sang. Depuis le temps, les piqures ne me faisaient plus ni chaud ni froid. Je plaçais donc la goutte bien en évidence devant Myron jusqu’à ce qu’elle aille s’écraser sur le sol gelé. Tâche écarlate sur poudre blanche. Il ne me restat plus qu’à hausser encore un peu le ton.

« Tu vois, rien de particulier non plus. Et même pas empoisonné dit donc, alors que je ne suis qu’un Serpent sournois. »

Et pour illustrer mon propos, je porte mon doigt à mes lèvres pour aspirer le sang qui continue de perler. Ma cape est tombée par terre maintenant qu’elle n’a plus d’attache et je frisonne légèrement dans mon uniforme mais ma colère m’empêche de réellement en prendre conscience.

« Ce n’est pas tellement les gens que tu humilies qui m’inquiète. Peut être effectivement qu’ils le méritaient, c’est ceux que tu blesses de façon ‘non intentionnelle’ dans ta petite vendetta. »

Puis, soudainement, un détail me revenait. Un autre point qui m’avait rendue furieuse. Alors je réduisais encore plus l’espace entre nous, si bien que mon nez était à deux doigts de frotter contre le sien. Mes yeux furieux fixés sur les siens tandis que je me mettais à crier pour de bon.

« Et ne m’appelle PAS ‘Selwyn’. J’ai un prénom et je suis ma propre personne, pas un nom de famille qu’on CRACHE quand on est contrarié. »  

Dire enfin tout ce que j’avais sur le cœur me faisait un bien fou. Et je perdis précisément le fil de mes paroles à cet instant-là.

« Être regardé, reconnu, apprécié, t’as déjà tout ça, ça te suffit pas comme victoire ? T’as beau avoir l’ego d’un hypogriffe et une vraie tête de pioche, je ne peux pas m’empêcher de te remarquer en premier quand j’arrive quelque part. C’est désolant »

Mon ton aussi furieux que désabusé sur cette dernière phrase était surtout pour la forme mais je ne pu m’empêcher d’esquisser une petite moue dépitée. Autant pour le contenu de la phrase que par le fait de l’avoir dit à voix haute.il était trop tard pour la reprendre maintenant.  
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MessageSujet: Re: Your love could start a war | Myron   Your love could start a war | Myron EmptyDim 24 Juin - 15:23


Your love could start a war.
Il y avait quelque chose de réconfortant, à s'enflammer contre la verte et argent. Une certaine constance, un rythme régulier dans tes journées. S'il y avait bien quelque chose qui ne changeait pas, c'était cette fureur que tu pouvais sentir monter rageusement. Une fureur qui ne perdait jamais en vigueur, peu importe le nombre de joutes verbales que vous pouviez ajouter dans vos tableaux respectifs. C'était quelque chose qui ne changeait pas, qui ne souffrait aucun désintérêt de te part. C'était revigorant et instable, tremblant et acide. Tu prenais un malin plaisir à voir son délicat minois s'empourprer, ses traits se creuser de colère à mesure que tes paroles sortaient en un flot rageur incessant, cru et sans aucun détour. Vous ne faisiez pas dans la dentelle, à vouloir passer par d'autres chemins pour exprimer le fond de votre pensée. Elle était directe, franche et douloureux, venant percer la carapace avec une justesse exaspérante. Elle était d'autant plus réelle, à s'enflammer devant tes yeux, loin de l'image d'une héritière dans sa tour que tu t'amusais à imaginer. Elle était capable de faire ressortir son côté sombre, tout comme toi. C'était vivifiant de voir son sourire se faner, laisser place au venin si propre à la vipère. Elle n'était pas qu'une brise légère papillonnant entre toutes les tables, elle n'était pas que cette ondulation légère et chantante qui résonnait dans les corridors. Ce sourire lumineux qui venait réchauffer les coeurs. Elle était humaine, elle était tangible. Avec ses principes moraux et ses contradictions, qui venaient ébranler ou renforcer les tiens.

T'es aussi entêté qu'une mule, c'est bien connu. Additionné à un monstre de fierté, c'était pas gagné d'essayer de changer ta manière de penser. T'étais bien trop focalisé sur tes souvenirs déplaisants que tu n'écoutes qu'à moitié les répliques furieuses de la demoiselle aux yeux clairs. Tu te souviens simplement des brimades, des murmures, des regards mauvais tournés dans ta direction alors que tu ne faisais qu'exister dans un monde dont tu ne connaissais rien. T'avais découvert qu'il y avait des gens aussi, dans cet autre univers, qui pensaient qu'une race était supérieure à une autre. Le même schéma qui se répétait, inlassablement. Alors que le même liquide carmin coulaient dans leurs veines. Les préjugés, les cerveaux privés de leur libre-arbitre pour fonctionner d'un seul même mode de pensée. L'intolérance à la différence. Il n'y avait rien de bien différent dans l'un comme dans l'autre, en fin de compte. Et c'est ce qui fait palpiter une veine sur ta tempe, renforcer l'obscurité de tes yeux verts. C'est bien beau, ce qu'elle dit là, mais ce ne sont que des paroles. Et ça te fait gronder d'exaspération.

« Alors pourquoi vous ne le dîtes pas, bordel !?  »

Mais elle prend une rapide respiration et déjà qu'elle continue. Tu ne peux qu'observer la tempête dans ses iris, le rose qui colore ses joues. De bien plus près, maintenant que vous vous êtes rapprochés. Tu peux sentir son souffle caresser le creux de ta gorge, là où l'écharpe s'était délogée dans la colère. Les préjugés. Ils étaient présents partout, tu le savais bien, pas besoin qu'elle s'entête à essayer de t'expliquer le concept. C'est juste que t'étais borné et que l'information avait du mal à passer, tellement t'avais du mal à voir les Serpentards autrement que comme des petits enfoirés manipulateurs et charognards. Trop perdu dans tes réflexions, tu te réveilles qu'au moment où elle défait sa broche pour venir piqueter son doigt. Et elle te volait ta réplique, en plus. La garce.

« Tu crois que je ne le sais pas ? Hein ? C'est ça qu'il faut expliquer à tes petits camarades de maison, Selwyn. Qu'il est pareil pour tout le monde, que ce ne sont que des conneries qui servent simplement à les rassurer dans leur palace doré. Et après ça continue à venir traumatiser les premières années alors que certains sont pas foutus de lancer un sort correct. »

Tu vois sa cape se lester sur le sol glacé et un frisson ébranler son petit corps gracile. Le bout de son nez est rougi et il te faudrait presque loucher pour le voir. Elle n'avait jamais été aussi proche de toi et ça venait rajouter une sorte de pression sur ton sternum. Tu pouvais presque compter les grain de beauté sur son visage. Mais elle recommence sa diatribe à nouveau, s'exhortant sur son prénom alors que tu prends un malin plaisir à cracher son nom.

« J'y aurais peut-être réfléchi un peu plus si tu ne m'avais pas transformé un putain de piaf. »

Puis tu te tends littéralement à ses dernières paroles. Qu'est-ce que-? C'était comme se renvoyer son image dans un miroir. Je ne peux pas m'empêcher de te remarquer en premier quand j'arrive quelque part. Oh. Toi aussi, tu pouvais pas t'empêcher de scanner la salle pour apercevoir son visage ciselé, tu pouvais pas t'empêcher de te dévisser le cou dès que te parvenait cette fragrance ensoleillée. Tu pouvais pas t'empêcher de tendre l'oreille dès qu'apparaissaient ces quatre lettres dans une conversation. T'étais maudit. Et tu te maudis encore plus quand tu regardes ses lèvres former une moue dépitée, le coeur battant. La seconde d'après, tu fonds sur elle comme un aigle affamé. Attrapant son visage entre tes doigts fins, quelques mèches brunes venant chatouiller tes pommettes. Tu sais pas ce qui te prend, tu sais pas ce qui se passe, ce que ça va donner, mais t'as l'impression d'être à ta juste place, ta bouche pressée contre la sienne. Un instinct primaire. Vorace. Il n'y avait qu'avec toi qu'elle devait se battre comme ça, il n'y avait qu'elle pour te démolir avec une vérité si troublante qu'elle venait fissurer tes convictions. Il n'y avait qu'elle pour démolir tout ton monde, te faire graviter comme un astéroïde autour de la planète rayonnante et féroce qu'elle était.

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Lyra Selwyn
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MessageSujet: Re: Your love could start a war | Myron   Your love could start a war | Myron EmptyLun 25 Juin - 0:25




Your love could start a war

Lyra & Myron

You know I gotta love you, Our name is written in the streets, You are a force of nature, The fire's moving through your feet.

Ce besoin que j’avais en permanence de chercher la confrontation avec Myron était devenu viscéral. Pas une journée ne passais sans une enième joute verbale qui agaçait ou amusait mes proches selon leur humeur du moment. Le moment et le lieu était inattendu mais, comme une mécanique bien huilée, cela finissait toujours par arriver. Par ce que sans cela la journée n’était pas complète. Par ce que quelque part, j’en avais besoin. Viscéral, je vous disais. Et défiant tout bon sens et toute logique. Il faisait ressortir le pire en moi. Ma colère, mon emportement et surtout, mes envies de débattre et de faire valoir mon point de vue. Il était fier et buté. Comme tous les Gryffondors. Et pourtant, ce côté-là chez lui me faisait sortir de mes gonds alors que je le tolérais chez les autres. Il avait ce petit quelque chose qui m’empêchait de rester stoïque. Qui m’empêchait de réfléchir aussi. Comme si mon cerveau se mettait sur pause à son approche et que mon instinct prenait le dessus. C’était aussi grisant que terrifiant. Avec n’importe qui d’autre, j’aurais décidé de l’ignorer. De me concentrer sur les personnes avec qui il était possible de discuter et ne pas me laisser distraire par des disputes futiles. Mais c’était Myron et il m’était tout bonnement impossible de l’ignorer. Quelque chose s’était passé lors de ce fameux duo. C’était comme si depuis un fil d’argent nous empêchait de poursuivre nos vies chacun de notre côté. Comme une malédiction. Deux pôles opposés ne pouvant s’empêcher de se rejoindre.

Il n’a pas tort évidemment. Mais ce n’est pas une évidence pour tout le monde de se battre contre le système. C’était quelque chose de difficile. Particulièrement à Serpentard où la hiérarchie était bien installée dès que l’on mettait les pieds dans les cachots. C’était difficile pour un sang mêlé de se faire entendre au milieu des sangs-purs. C’était difficile pour un sang pur de partir en croisade pour l’égalité. Ça nécessitait d’accepter d’être victime d’un certain ostracisme. Ce n’était pas forcément compatibles avec l’ambition qui nous avait valu notre répartition. Alors la plupart se contentaient de désapprouver silencieusement. Mais le silence n’avait jamais été mon truc. Le respect des traditions non plus. Pour autant, je ne méprisais pas ceux qui se taisaient car je ne connaissais que trop bien le poids de nos éducations. Et celui du regard des autres. Le regard des autres, Myron n’y prêtait pas ou plus attention. Alors forcément, il ne comprenait pas. Il était arrivé dans le monde sorcier comme un livre vierge avec tout à apprendre. Il n’avait pas le poids de siècles d’héritage et de façon de faire à assumer ou à envoyer valser. Nous étions tous des humains. Avec nos forces, nos faiblesses et nos blessures.

Et voilà qu’il recommence. Les verts et argents, l’ennemi héréditaire. La source de tous les maux. Evidemment qu’ils n’étaient pas blancs comme neige mais il s’imaginait quoi, que ceux qui harcelaient les premières années venaient me trouver pour me raconter leurs forfaits ? J’avais été plus que vocale sur ce que je pensais de ce genre de comportement dans et en dehors de notre salle commune. Un de mes meilleurs amis était un né moldu par Merlin comme si j’allais laisser qui que ce soit l’insulter, même indirectement, sans rien dire ? En tout cas, la pique sur les capacités magiques était complètement malvenue. Il ne se disait pas que si, justement, c’était des élèves en difficulté qui s’en prenait à de plus doués qu’eux, le problème venait sans doute plus de jalousie et de honte que de réel penchant suprématiste ?

Mais le nerf de la guerre s’était sans doute qu’il avait été profondément blessé. Dans son cœur, dans sa naïveté d’enfant et aussi dans son ego. Il suffisait de voir comment il réagissait à une toute petite métamorphose de rien du tout. Je préférais ne même pas relever, ça n’en valait pas la peine. Je clignais néanmoins des yeux devant sa fureur avant de me lancer dans le bouquet final. Ma confession eue au moins le mérite de le réduire un temps au silence. Son regard était braqué sur moi sans que je puisse déterminer ce qu’il regardait exactement. Si je n’étais pas déjà si rouge de colère, mes joues en auraient peut-être rosies. Et l’inattendu se produisit alors que j’ouvrais la bouche pour poursuivre ma complainte. Sans trop comprendre le pourquoi du comment, d’un seul coup, je pouvais sentir la chaleur de ses mains sur mon visage, la douceur de ses lèvres contre les miennes tandis que mes synapses explosaient en un joyeux feu d’artifice. Ma tête me tournait et tout disparaissait autour de moi. Ne laissant plus que cet instant. Mon corps qui se pressait inconsciemment contre celui de Myron, mes bras qui venaient l’enserrer encore un peu plus.

Et d’un seul coup, toute la frustration accumulée pris le seul exutoire possible alors que mue par un instinct animal, j’approfondissais ce baiser. C’était autant une découverte qu’un combat. Un reste de rage et beaucoup de passion trop longtemps refoulée. Il était partout, dans toutes les cellules de mon corps et j’avais l’impression que mon sang se mettait à pétiller. C’était mon premier baiser. Il était peut-être maladroit, mais pour moi, il était juste parfait. J’étais perdue dans une tornade d’émotions. Autant au paradis qu’en enfer car, si tout cela n’avait été pour lui qu’un jeu ou un moyen de me faire taire, je n’étais pas sûre de pouvoir m’en remettre. Je ne savais plus ni où j’étais ni comment je m’appelais. Il n’y avait plus que lui, que nous, que cet instant.

Le besoin d’oxygène me rattrapant soudainement, je m’écartais à contrecœur de ses lèvres. Je me rendais subitement compte que j’étais sur la pointe des pieds mais je m’en fichais. Au moins comme ça, je pouvais garder le contact. Front contre front. Je ne voulais pas m’éloigner. Je voulais le garder. Mon cœur battait à cent à l’heure et c’est toute essoufflée et en ne le quittant pas du regard que je murmurais.

« Ça, c’était inattendu. »

J’hésitais un petit peu sur la marche à suivre à présent, mordant légèrement ma lèvre en un tic nerveux. Tout ça était si imprévu et si nouveau pour moi. Les garçons n’étaient pas ma priorité et ne l’avait jamais été. J’avais même tendance à croire qu’ils étaient le meilleur moyen de se laisser détourner de ses objectifs. Et pourtant, alors que je me perdais dans ce regard vert, j’envoyais aux orties toutes mes interrogations pour l’embrasser de nouveau.
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